Nex Necis
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 furieuse démangeaison de colère - Tristan

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MessageSujet: furieuse démangeaison de colère - Tristan   furieuse démangeaison de colère - Tristan EmptySam 23 Mai - 22:55

(HJ : Désolée pour le titre pourri, mais je trouvais pas. XD Mais bon, disons que c'est un titre, et la musique n'a rien à voir mais j'aime cette-là, hé hé.)


► BOSTON - AUGUSTANA


      LE PROFESSEUR« Vous pouvez ranger vos affaires et sortir après ça. »

    Monsieur L'horrible annonça la fin des cours de sa voix monotone, et je rangeais en vitesse mon livre de sortilège, mes deux parchemins de notes et ainsi que le Optimal que le professeur venait de me rendre il y avait de cela dix minutes. J'étais fière, comme d'habitude, mais ce n'était pas la surprise du jour. Mes yeux d'un noisette pétillant voletèrent jusqu'à la table qui se trouvait à quelques centimètres de la mienne à ma gauche : lui. Je détournais le regard rapidement, reprenant l'air semi arrogant et orgueilleux qu'il détestait tant, avant de me lever sans un regard et de quitter la salle en compagnie de Janies, ma meilleure amie, celle qui ne m'abandonnait pas. Non, pas une lèche-botte, et fort heureusement, mais elle ne m'agaçait pas et ne me laissait pas tomber, tout comme je le faisais avec elle. Nous étions arrivées à un petit détour du couloir, et je m'arrêtais abruptement.

      BFF« Hé Loreen, tu ne voulais pas par hasard aller faire un tour au parc ? » demanda Janies de sa voix enjouée, haussant les sourcils avec surprise.
      LA MALCHANCEUSE« Je n'en ai plus envie. J'ai... j'crois que je vais rester seule un moment, désolée. Promis, je reviendrais dans la salle commune ce soir. »

    Janies hocha la tête affirmativement, elle comprenait à peu près mon besoin d'être seule à réfléchir. Je tournais alors à gauche, en me rendant inconsciemment compte que je me trouvais dans le couloir interdit. Moi, adepte des punitions et du danger ? Non, pas vraiment, mais sur des coups de têtes, j'étais capable de me retrouver dans des endroits inadéquats, comme en ce moment-ci. Dans de telles situations, Janies et mon père auraient peut-être pouffer de rire, ma mère m'aurait sans doute quand à elle jeter un regard réprobateur et strict, mais étant donner que je me contrefichais royalement de ce pensaient les autres de moi, je ne m'en inquiétais pas. Au bout de cinq minutes de marches, je m'arrêtais encore, mais cette fois pour m'adosser contre le mur et poser mon sac à mes côtés, ainsi que sortir ma baguette magique. Tournoyant l'objet sacré entre mes doigts longs et fins, je m'en servis alors pour jeter un sort de lévitation sur mes livres et des bouts de papiers qui se trouvaient sur le sol. Brutalement, j'abaissais ma baguette de prunellier : les livres et les bouts de papiers tombèrent au sol dans un bruit sourd.

    Les sons familiers des pas de celui qui me blessait tant aujourd'hui.

    Je le vis arriver, sa silhouette se détachant de l'ombre, un sourire en coin s'étira sur ses lèvres en me voyant et j'éprouva alors une violente envie de prendre mon livre et de le lui jeter à la figure, de le marteler de coups de poings... tous les actes féroces dont je me servais pour faire gagner mon équipe lors des matchs de Quidditch.

      LA MALCHANCEUSE« Qu'est-ce que tu veux encore, toi ? » aboyais-je sur un ton que j'essayais de rendre déplaisant. Mais je n'y parvenais pas vraiment, l'idée de m'inventer de telles provocations envers Tristan ne m'était pas familière depuis que nous étions amis, c'est-à-dire, depuis notre troisième année environ. De toute la journée, ce jeune homme m'avait ignoré. Pendant le repas, lorsqu'il était passé à cinq centimètres de moi dans le couloir alors que je sortais du cours de métamorphose, et encore pire et récemment, lorsque nous avions été à côté en cours de sortilège avec les Serdaigle !

    Le silence régna alors entre lui et moi. Il ne répondit pas.

      LA MALCHANCEUSE« J'en ai marre que tu me fasses ça, abruti. » marmonnai-je platement en changeant mon ton "déplaisant" pour employer un ton plus calme mais horriblement déçu à en fendre le coeur de n'importe quelle personne se trouvant en ma compagnie.

    Bordel Tristan Everwood, cette fois, dis quelque chose mais je me mets pas un vent comme tu me l'as fait depuis ce matin. T'as pas le droit, mec. Je t'adore tellement, je t'aime... non je devais absolument m'enlever cette sordide idée de ma cervelle, l'ôter à jamais et ne plus jamais entendre cette pensée. Règle numéro un pour Lorena Preswell : ne pas tomber amoureuse. Raté.
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Tristan M. Everwood
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MessageSujet: Re: furieuse démangeaison de colère - Tristan   furieuse démangeaison de colère - Tristan EmptyDim 24 Mai - 14:10


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« La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter, le coeur seul nous dit ce qu'il faut faire. »
Joubert.


    Droit devant et un rien à gauche, comme rien à droite. Le désert était son pareil et le silence plat permet de réfléchir à sa vie, au sens de sa vie et à la tournure que pouvez prendre une vie. Nom féminin doté d’une infinité de chemins, de constantes et de résonance comme de redondances. On répète sa vie à de nombreux points nommés, pour en compter nos malheurs les plus grands tels un méandre insurmontable, infranchissable. Et si l’être humain n’était un qu’être vivant faible et lâche, incapable de rêver à s’en sortir par lui-même. Et si il ne forgeait que sa vie d’illusions complètement futiles, dépourvues de sens et de réalité. Quelles en seraient les nombreuses conséquences, lors de son réveil bien trop brutal ? Et si … Et si … Ce qu’un individu pouvait avoir cette expression hypothétique pendue et scotchée à ses lèvres dénuées du moindres courage. Non, les humains ne sont pas tous naît du même arbre. L’idéal recherché dans un rêve, ce monde d’imagination sans borne, aide à tenir de la dure et lourde réalité du monde. L’aliénation de la fatalité étant bien trop lourde, il se doit de vivre cette illusion plus ou moins paisible et douce à son esprit. Ce dernier n’est il pas assez tourmenté pour que l’être baigne ne serait ce qu’un court instant dans des songes mélodieux et emplis d’une douceur passagère et éphémère ? Bien sur que c’est évident, bien que cela le soit moins chez un certain jeune homme aux reflets de bronze, qui sans contexte ne faisait guerre comme la plupart de la généralité parlée. Assis au fond de la classe, bordé par une délicate fenêtre ancienne datant de la construction du château, le jeune taciturne fixé à la fois le professeur d’Astronomie et le paysage qu’offrait cette vieille fenêtre qui aurait très certainement pus se briser sous un coup donné par un enfant. Le ciel parsemé de nuage brumeux et épais, laissait présager un mauvais temps pour le restant de l’après midi et donc d’une soirée pas vraiment joviale, météorologiquement parlant. Le vieil enseignant se mit alors à parcourir de toute sa longueur « l’espèce » d’ancien tableau noir, ce qui permis a Tristan de toiser d’une façon plus approfondit le ciel quelques peu obscur.

    Devant lui et à son coté siégeait une horde de fille de différentes maisons, ne cessant de bavarder sur son compte. Loin d’y prêter attention, et la était toute la peine de la gente féminine, le Everwood ne faisait guerre attention a ses « papotages ». Ces derniers dignes d’un critère et d’un jugement amoureux la plupart du temps, laissait le jeune oiseau sauvage, de marbre et dépourvus d’expressions quelconques. Parmi elle, le brun reconnu Harmonie Harlowe, cette jeune serdaigle qui partageait plus des trois quart de ses cours et qui le suivait presque partout dans les couloirs du château. Installée à son coté la demoiselle ne rompit aucunement sa ronde de sourires gênants et prémédités comme si elle avait répétée devant un miroir tout son matin libre. C’est en lui accordant un regard impassible et mystérieux, que Tristan regrettait la présence de celle qui le connaissait presque comme son ombre. Une ombre apaisante et différente de celle avec qui il devait subir ce cours si envié qu’il affectionnait pour les examens simples et dissertant à la fin de l’année. Mais sa meilleure amie ne partageait aucunement ce cours avec lui, puisqu’elle avait optée pour une matière qui l’avait toujours fait rire, celle qui consistée a étudier la vie des moldus.

      « Bien … Ceux ayant rendus leurs deux parchemins complet sur la signification de l’étoile de Saturne, peuvent quitter ma classe. ».

    La voix rauque et raisonnante de l’astronome confirmé venait de tirer le jeune sorcier d’une situation qui commençait à l’agacer. Se levant d’une manière souple et dans un style commun à tous sorciers, bien qu’il possédait sa propre aisance, l’ange rigolard ferma dans un bruit léger son livre, qu’il prit dans sa main et sortie de la gigantesque tour d’astronomie. Matière de rêves et de réflexions spontanées comme réfléchies, le virtuose de sa génération fut pour une fois rassasié de ce cours ennuyeux et lasse. Tristan devait ensuite enchaîner l’heure suivante avec un cours de sortilèges, un cours assez révélateur pour cet érudit solitaire. A quelques centimètres de lui, dans cette salle qu’il fréquentait depuis six ans, le serdaigle semblait ignorer la lionne aux boucles brunes et brillantes et de plus l’indignation d’être ignorée pouvait bien sur engendrer une certaine colère. Conscient de son comportement envers la rouge et or, Tristan tendait a penser que la façon dont se déroulait la situation valait mieux pour tous le monde. Le cours de magie terminé, le Everwood parti telle une flèche sans demander son reste. Accompagné par quelques amis à qui il ne parlait que très peu ou pas du tout, l’un d’entre eux répliqua.

    « Bon, les cours étant finis pour aujourd’hui je propose un entraînement de Quidditch ?! ».

    Ryan McLay, ce qu’il pouvait être lassant a toujours vouloir prendre les devants sous simples prétextes qu’il était capitaine de l’équipe de quidditch des Bleu et Argents. Secouant la tête pour balayer son rire furtif, l’ermite rétorqua a son tour.

      « L’idée est tentante, mais je vais devoir décliner la partie. ».
      « Tu le fais exprès Everwood ou quoi ? ».
      « La bibliothèque n’attend pas un serdaigle McLay ! ».
      « Exactement tu devrais le savoir Ryan, personne ne peut le cerner. ».

    Bien avant d’entendre les propos soufflés de ses amis, Tristan avait tourné sa route en direction de la bibliothèque, lieux silencieux et mystérieux abritant ses maux de littéraire torturé. Livres de cours en mains, il avançait doucement a pas tranquille vers le quatrième étage jusqu'à ce qu’il vit en aparté la lionne de ses pensées, celle qui « hantait » sa conscience de question. Décidant de la suivre de manière instinctive, sa démarche se fit plus rapide bien que calme. Sourire apparent aux commissures des lèvres, le modeste pianiste se stoppa net face à Lorena. La haine de cette dernière se distinguait sursses traits, et l’incompréhension prenait la seconde position.

      « J'en ai marre que tu me fasses ça, abruti. »

    Ses paroles n’infligèrent aucunement l’aigle qui au contraire ne vacilla pas le moins du monde son regard impassible et rieur. Le mutisme dont il avait toujours fait preuve envers elle ne cessa guerre pour autant. Pendant l’espace de quelques minutes, le sorcier la toisa d’un air dépourvus d’expressions, de sourires quelconques. Il continua sa route pour finalement s’adosser contre le mur qui faisait face à celui de la Gryffondor. Ainsi, ils étaient face à face telles deux droites parallèles qui ne se trouveront jamais mais qui au contraire de la propriété mathématique pourront inverser la tendance. Bras croiser, le brun aux reflet de bronze se décida a la fixer du regard.

      « Voila un mot peu enclin a ton vocabulaire habituel Lorena. Néanmoins, que j’arrête de te faire quoi ? ».

    Sa voix égale à un raisonnement de pierre sonnant creux, Tristan savait ce que cela signifier, mais il se devait de le nier, car lui le serdaigle solitaire n’aurait jamais d’attache, ce n’était pas dans sa nature et encore moins dans son esprit trop pensant. Admettre une de ses pensées envers Lorena ? N’y comptez pas, vous faites sans doute une énorme erreur. Pourtant vous voyez clair dans son jeu. Et dire que c’est que le cœur qui choisit pour nous dans ces cas là ? Je n’ose même pas le croire, je me bornerais a ma raison.
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MessageSujet: Re: furieuse démangeaison de colère - Tristan   furieuse démangeaison de colère - Tristan EmptyDim 24 Mai - 17:23

    Le voir dans ce couloir était une mauvaise idée. J'aurais mieux fait de regagner la salle commune, de m'enfouir sous mes couvertures de rouge et or à se morfondre sur mon sort et mes stupides ennuis. J'avais sincèrement espéré être seule dans ce coin miteux à réfléchir et à bouder jusqu'à l'heure du repas... manque de pot pour moi, voilà que sa figure de bel ange se ramenait. Oh mon dieu, ce que j'avais pu être si ingrate avec les autres également aujourd'hui. Il m'avait tant ignoré que j'en étais devenue hautaine et suffisamment désagréable pour que certaines personnes de mon entourage déguerpissent. Mais tout était justifié : le bleu et argent m'avait tant déçu que j'en étais devenue un brin antipathique envers des personnes qui méritaient pas cette attitude froide du jour. Je ne supportais jamais le fait d'être ignorée par des individus auxquels je tenais, alors, lui, encore moins.

      L'AIGLE« Voilà un mot peu enclin à ton vocabulaire habituel, Lorena. Néanmoins, que j'arrête de te faire quoi ? »

    Je ne répondis pas immédiatement. Tout simplement parce que je considérais qu'il était à deux doigts de me prendre pour une idiote, à moins que ce n'était que parce que je n'avais pas précisé le manège qu'il avait orchestré depuis le grand matin. N'importe quelle demoiselle ordinaire n'aurait pas bronché pour la petite raison qu'était l'ignorance d'un ami envers elle, mais je n'étais pas ainsi. Je n'avais jamais cherché à attirer l'attention, mais... je tenais à lui. Malheureusement, je pensais même être amoureuse de lui, sentiments qui me dégoûtaient profondément. Non, il n'était pas laid, il n'était pas dégoûtant, il n'était pas stupide, il n'était rien de particulièrement hostile et négatif... mais je ne m'autorisais pas à tomber amoureuse, je me contentais des relations qui ne servaient à rien et qui restaient superficielles sur les bords.

      LA MALCHANCEUSE« Mon vocabulaire n'est pas aussi élaboré que celui d'une princesse française, je ne suis pas une sainte. » déclarais-je, neutre. Je marquais une pause avant de reprendre, lasse : « J'ai pris du temps pour véritablement me rendre compte que tu t'amusais à m'ignorer. De toute la journée, tu ne m'as même pas adresser un seul regard, ni un sourire, ni une parole. »

    Cette fois, je me contrôlais. Pour cette fois, je réduisais brièvement mon impulsivité, ma colère, ma haine. Ah, mauvais choix. Je ne le détestais pas, au grand jamais. Tout cela n'était qu'une histoire qui avait duré de mes onze ans à mes treize ans. Durant cette période, nous nous détestions mutuellement pour des raisons insensées et jugées stupides pour certains, mais je ne désirais pas m'attarder sur ça. Je reportais alors mon regard sur le sien. Il gardait la même expression, mi rieuse mi indifférent. Indifférent. Ce mot me tuait. Moi, je ne l'ignorais jamais. Plutôt, je le regardais m'ignorer, me terrant dans le silence pour ensuite me reporter à mes occupations.

    Si je le fixais ainsi, lui, ne cilla pas. Tristan ne cillait jamais. Tout comme moi quand j'étais déterminée. Et aujourd'hui, j'étais déterminée à l'emporter, j'étais déterminée à... tout. Comble du malheur, je ne pigeais pas pourquoi il laissait une longue pause entre chacune de nos répliques. Réfléchissais-t-il à la manière dont il allait répondre ? Ou soit, les réflexions embellissaient ses pensées, ou encore, il était tiraillé entre l'envie de s'enfuir et l'envie de prononcer une réplique cinglante. Je n'en savais rien. Et je perdais patience, je laissais ainsi tomber un soupir impatient, croisant les bras : arrogante, agacée, triste, en colère. Chacun de mes gestes en disaient longs.
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MessageSujet: Re: furieuse démangeaison de colère - Tristan   furieuse démangeaison de colère - Tristan EmptyJeu 28 Mai - 20:52


« On aime à deviner les autres, mais l'on aime pas à être deviné. »
La Rochefoucauld


    Qui pouvait comprendre vraiment un homme. Qui pouvait vraiment comprendre le fin sens de ses maux aussi complexes soient ils ? La réponse ne tenait qu’à un seul file, celui du mot « personne ». Cerner le jeune Everwood reviendrait a tenter du sortir du dédale du minotaure et ce sans l’aide du file d’Ariane. Légendaire était cette histoire datant de l’Antiquité grecque, et impressionnante pouvait se montrer la douce lionne aux attraits divergents de la douceur. Longtemps, lors de leurs premiers temps d’adolescence, les deux adolescents c’étaient prêtés au jeu réel du « je te déteste et je ferais pire que toi ! », pour finir finalement par une amitié bien entendue où les esprits avaient cessés de montrer leurs comportements primaires. Bien sur le temps n’avait guerre jouer en la faveur de Lorena, puisque le jeune brun avait par mégarde attiré son attention sur les sentiments qu’il nourrissait a l’égard de la Preswell. Impossible de le dire, impossible de le penser et encore moins de continuer sur cette voie là. Ce genre d’impressions n’est pas du tout faites pour lui, lui l’imperturbable solitaire.

      « Voila un mot peu enclin a ton vocabulaire habituel Lorena. Néanmoins, que j’arrête de te faire quoi ? ».

    Sa voix de marbre et d’un ton presque quasi catégorique laissé en suspension ses sentiments propres. Adosser contre le mur, le jeune aigle ne vacillait pas son regard qui pouvait apparaitre comme dénuer de tout sens possible. La regardait n’avait rien d’ennuyeux, ni de déplaisant, observait son regard de braise ne relevait pas guerre d’un parcours du combattant et demeurerait en sa présence n’avait strictement rien d’affligeant pour le modeste virtuose. Elle avait tout plaire mais aussi tout pour elle, et l’ignorer pouvait être une vraie torture quelques fois, bien que tout en son attitude et son tempérament démontre tout le contraire. Plus y réfléchissait plus le passé lui revenait en mémoire comme une course poursuite folle qui ne vous lasse guerre tant que vous n’y ferait pas face. Pour autant, il préférait souffrir en silence que plutôt s’avouait une vérité, une constations qui naissait d’un fruit digne d’une chimère, un doux mensonge qui raisonnait en écho dans sa conscience réfléchit. La position de son corps n’ayant pas bougé d’un pouce, ce fut la voix familière de la rouge et or, qui le sortit de ses vastes et complexes réflexions pensives.

      « Mon vocabulaire n'est pas aussi élaboré que celui d'une princesse française, je ne suis pas une sainte. J'ai pris du temps pour véritablement me rendre compte que tu t'amusais à m'ignorer. De toute la journée, tu ne m'as même pas adresser un seul regard, ni un sourire, ni une parole. »

    D’un mouvement bref et radical, Tristan releva la tête en direction de Lorena dans le blanc des yeux tout en maintenait se regard de distance qui ne le quittait jamais ou presque. Un rire d’ironie vint se peindre sur ses lèvres, et il lui répondit d’un air désinvolte.

      « C’Est-ce que tu fais paraitre, hors le paraitre et l’apparaitre ne sont pas si différents. ».

    Voix de glace ou non, il s’avança doucement vers elle. Regard impassible, voix murmurée il lui glissa tout bas.

      « Tu prend du temps certes, mais tu ne sais rien du tout ! »

    Pendant l’espace de quelques minutes il avait soutenu son regard catégorique et sans appel. Un instant bref qui aurait put avoir l’air d’être une éternité. L’ange rigolard se redressa et repris une marche lente, comme si de rien était, comme si jamais rien ne c’était passé, tel l’insecte éphémère.
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