Une journée avec Jamichoups, qui commence de très bonne heure.

« Hé, James, tu sais quel jour on est ? » Mon meilleur ami, James, dormait et nous étions samedi. Bien évidemment, je le savais. Je m'ennuyais et voulais juste qu'il se réveille, même si, en général, le samedi matin est fait pour dormir vu qu'aucun enseignant ne donne de cours. Le jeune garçon aux cheveux blonds n'avait pas l'air de m'avoir entendu, moi, son frère jumeau de cœur. Contrarié, je répéta ma phrase, composé de huit mots. « Hé, James, tu sais quel jour on est ? » Cette fois, j'avais un peu augmenté le ton. Je n'aimais pas les gens ne me répondant pas. Je me sentais, à chaque fois que cela se produisait, comme flingué. N'ayant toujours pas la moindre réponse, je sortis de mon lit et me dirigea vers le Serdaigle qui était dans son lit se situant à la droite du mien.

Lorsque je me fus assis sur son lit pour essayer de le réveiller avec gentillesse – avant d'employer la manière forte s'il continuait à dormir –, je me rendis alors compte que mon pote ne dormait pas. Il était quasiment mort de rire. En fait, cette tête de gland se foutait de ma gueule. « T'es vraiment qu'une petite saloperie, James. » C'était comme si j'avais la haine. Le mec se foutait de ma gueule depuis près de dix minutes et moi, je n'avais rien vu. Je me sentais trahi – bon, peut-être pas, mais rien que pour lui faire chier à mon tour, j'avais décidé de faire les âmes sensibles aujourd'hui – et flingué. Tout ce que je n'aimais pas. Je retournais dans mon lit à baldaquin, lorsque James me répondit, essayant d'étouffer, tant bien que de mal, son fou rire. « Tharcisse, c'est bon, ne fais pas la gueule. On est samedi. » Et hop, une fois qu'il eut fini de me répondre, il repartit dans son fou rire, avant de se prendre un polochon en plein dans la face. Son rire prit fin tout de suite et un silence très silencieux – non, pas possible – prit possession des lieux.

Je me retournais dans mon lit, et je vis que James fit de même. Il ne riait plus. Ayant, à mon tour, envie de me foutre de sa gueule, je lui répondis avec une phrase qu'il venait de dire. « James, c'est bon, ne fais pas la gueule. On est samedi. » Puis, j'explosais de rire, tout comme mon meilleur ami. Nos rires étaient tellement bruyant que les autres élèves de la chambre nous demandèrent de faire moins de bruit, de façon à ce qu'ils puissent terminer leur nuit. Mais, nous n'en avions rien à foutre, à vrai dire. « Ah, qu'est-ce qu'on est drôle. » Sur cette phrase-là, James se trompait. Lui, il n'était pas drôle. Mais moi, je l'étais. James n'était que le mec qui rigolait à mes vannes stupides. Je m'apprêtais à le lui dire lorsque mon réveil sonna. Il était déjà sept heures du matin. Je me levais de mon lit, lorsque James me questionna. « Tu vas où, Tharcisse ? Et dis, je peux venir avec toi ? » Je comptait me rendre près de la forêt interdite. Mais avant cela, je comptais prendre une douche, chose que j'aurai volontiers partagé avec James si j'aurai aimé les hommes, et si je n'aurai pas été en couple. Après tout, il était comme mon frère, et était bien foutu. Enfin, il ne l'était pas autant que moi. Mais bon, on est tous différent, hein. « Là, je vais prendre une douche et ensuite, je comptais me rendre vers la forêt interdite. Et pis bah, si tu veux te joindre à moi, y a pas de problèmes. »

N'attendant pas la réponse à James qui s'était, à son tour, levé de son lit à baldaquin, je me dirigeais vers les salles de bain masculines. Là-bas, j'y pris ma douche. Je m'y lava également les dents. Lorsqu'en je sortis de ma douche, je pris une serviette qui était posée près du lavabo, et l'enfila, de façon à cacher mes parties intimes. Puis je me rendis dans ma chambre et m'y habilla, avant de retirer ma serviette que je posa sur mon lit. Je m'étais préparé en une demi-heure, tandis que James, quant à lui, était encore sous la douche. Il était long. Trop long, à mon goût. « Eh, James, tu pourrais te dépêcher ? T'es plus long qu'une nana qui se maquille, je te jure ! » En même temps, James était bisexuel. Cela y jouait peut-être. Après tout, qui sait ?

Une fois sorti de sa douche et vêtu, James et moi descendirent dans le hall d'entrée pour y prendre notre petit déjeuner. Je pris des toasts que je tartinais de marmelades, avant de les tremper dans du jus de citrouille et de les manger. J'ai des goûts bizarres, j'avoue. Petit, je mangeais du pain et du fromage, après l'avoir trempé dans du chocolat chaud. Lorsque nous terminions notre petit-déjeuner qui s'était déroulé dans le silence le plus total, nous nous rendîmes vers la forêt interdite. James était derrière moi. Je n'aimais pas ça. La dernière fois qu'il avait été derrière moi, il m'avait fait tomber sur le sol. Ce fut donc pour cela, que j'attendis qu'il passe derrière moi. Il ne se souciait de rien et lorsque je le poussa sur le sol, tout comme il me l'avait fait à l'époque, il parut choqué. « Hé, Jamie, c'est rien qu'une petite vengeance personnelle. Tu me pardonnes ? Muahhah. »

• Tharcisse _ Hé, James, tu sais quel jour on est ?
  
  *Putaaaaaaaiiiiiin ... Qu'est ce qu'il me fait chier celui-là ? Non, c'est pas que je dormais, mais c'est tout comme. C'est pas que je l'aime pas, mon Tharcissounet chéri, mais c'est tout comme.*
  Ce dernier était son meilleur ami, son frère jumeau comme ils aimaient le dire, mais qu'est ce qu'il pouvait être chiant parfois ... ! Tharcisse avait une sorte de fierté mal placé. Ouais. C'est exactement cela. Et c'était la partie du caractère de son ami qu'il ne supportait pas. Se faire remarquer, faire tomber les filles, se trouver le plus beau, le plus intelligent, le plus classe. Ouais. C'était tout Tharcisse cela. Heureusement que James était là pour le freiner parfois. Bref. Revenons en à nos moutons.
  James était réveillé depuis un petit bout de temps déjà. Et comme chaque matin, il avait une très grande envie de pisser, mais aussi une très grande flemme de se lever. Il était allongé sur le dos, et ne voulait pas non plus bouger. Alors il fixait le plafond, comptant les trous qui pouvaient s'y trouver, des mèches blondes de ses cheveux devant les yeux. Il ne bougeait pas d'un pouce. Sa respiration était lente, régulière et reposante. N'importe quoi aurait pu croire que James était entrain de dormir. Et Tharcisse faisait partit de "n'importe qui", alors pourquoi pas lui jouer une petite farce ?
  
  Tharcisse _ Hé, James, tu sais quel jour on est ?
  
  Cette fois, Tharcisse avait haussé le ton. La preuve qu'il était entrain de se faire avoir par son frère de coeur. Ce dernier étouffa un rire pour ne pas faire une gaffe qui casserait son délire. James entendit Tharcisse bougeait dans son lit. Se lever. Se déplacer. Et à la place du plafond, apparut la tête de Tharcisse, assis sur son lit pour tenter de le réveiller. Il semblait vexé. Et là, ne pouvant plus se retenir, James éclata de rire. Il se foutait bien de sa gueule. A présent, il était encore plus contrarié, flingué comme il aurait dit. Jamie se foutait bien de sa gueule. Quand je disais que Tharcisse avait une fierté mal placé ?
  
  Tharcisse _ T'es vraiment qu'une petite saloperie, James.
  
  Jamiechoups repartit dans un beau fou rire. Et ouais. Tharcisse avait vraiment la haine. Il se foutait de lui pendant près de dix minutes et il n'avait rien vu. C'était beau, très beau. James avait bien réussi son coup. Il n'avait jamais fait une seule année de théâtre, et pourtant, avec Tharcisse il fallait le faire. Parce que, même con comme il pouvait l'être, il avait pas mal de flaire. Essayant de stopper ce fou rire. James essaya d'articuler quelques mots.
  
  James _ Tharcisse, c'est bon, ne fais pas la gueule. On est samedi.
  
  N'en pouvant plus, James repartit dans son fou rire, vexant un peu plus Tharcisse. Alors, celui là ! Non mais je vous jure ! Ne voyant rien venir, car il avait les larmes aux yeux tellement il rigolait, il reçu un bon coup de polochon dans la gueule. D'un coup, il s'arrêta de rigoler. Et un silence beaucoup trop silencieux s'installa dans le dortoir. James n'était pas vraiment vexé par le fait qu'il s'était fait prendre un bon coup de coussin par Tharcisse. Mais il savait que si il continuait à rire, il se ferait taper encore plus brutalement. Et puis, James, ne s'y attendant pas, Tharcisse coupa ce silence. En plus avec une blague à la con, mais qui faisait toujours très rire James.
  
  Tharcisse _ James, c'est bon, ne fais pas la gueule. On est samedi.
  
  Et allez ! C'était repartit pour un fou rire ! Sauf que là, Tharcisse riait avec James. Enfin ! En fait, il suffisait juste que Tharcisse soit un peu réveillé pour être drôle. Euh ... L'espoir fait vivre, n'est ce pas ? Et puis c'est beau de rêver. Bref. Vous m'aurez compris.
  Leurs rires étaient incontrôlables. Pourtant ce n'était pas si marrant. Mais bon, on n'y pouvait rien. Les rires devinrent de plus en plus brillants, jusqu'au moment où les autres élèves du dortoir leurs demandèrent d'arrêter tout ce brouhaha. S'arrêtant au fur et à mesure, James ne pu pas empêcher un sourire.
  
  James _ Ah, qu'est-ce qu'on est drôle.
  
  James aperçut le de sourcils de son ami. Il vit bien qu'il n'aimait pas tout à fait de son avis. Mais James savait parfaitement que Tharcisse voulait ajouter quelque chose de débile et narcissique. Le héros de James se nomme le réveil de Tharcisse. Et ouais. Il sonnait les sept heures, ce qui fit lever ce dernier. Tiens ! Une bonne raison de faire lever Jamie aussi, pour aller aux toilettes pisser un bon coup, bien sûr. Avant que Tharcisse ne parte du dortoir pour aller James ne sait où, il lui lança :
  
  James _ Tu vas où, Tharcisse ? Et dis, je peux venir avec toi ?
  
  Tharcisse _ Là, je vais prendre une douche et ensuite, je comptais me rendre vers la forêt interdite. Et pis bah, si tu veux te joindre à moi, y a pas de problèmes
  
  Pourtant, Tharcisse n'attendit pas la réponse de James et s'en alla d'un bon pas vers les douches. Jamie, lui, se leva d'un pas trainant, pas vers les douches, mais vers les toilettes. Mais il faut dire aussi que James n'était pas très matinal. Et qu'il était plutôt drôle à voir lors de sa levé du lit. Les cheveux en bataille, le pantalon de pyjama qui tombait à moitié parce qu'il était trop mince, il ne portait pas de tee-shirt pendant la nuit. Les yeux toujours à demi-clos, ça n'aurait pas été surprenant si il s'était cogné contre des murs, des meubles ou autres choses bien dures et inconfortables.
  Sortit des toilettes, il se dirigea lui aussi vers les douches. Il se lava de la tête au pied, en fait, comme à chaque fois. Il se lavait les cheveux presque tous les jours, tous les deux jours plus exactement. Mais une particularité, c'était que Jamie était efféminé. Alors il prenait toujours très soin de son corps. Se lavant deux fois pour bien enlevé la saleté et sentir bon. Mettre de l'après-shampooing. Se sécher les cheveux au sèche cheveux, etc ... Donc, autant vous dire qu'il mettait pas mal de temps à se préparer et que ça énervait Tharcisse. D'ailleurs :
  
  Tharcisse _ Eh, James, tu pourrais te dépêcher ? T'es plus long qu'une nana qui se maquille, je te jure !
  
  *Putaaaaaaaiiiiiin ... Qu'est ce qu'il me fait chier celui-là ? Qu'il me laisse me préparer en paix ! C'est pas de ma faute si je suis beau comme un Dieu - un vélane serait le terme le plus exact - et qu'il me faut du temps pour prendre soin de mon corps !*
  Enfin sortit des douches, James mit une serviette de bain, l'accrochant au niveau du bassin pour qu'elle tombe et couvre ... hum ... ce qui avait en dessous de la ceinture. Une fois habillé, vêtements choisis avec soin de la part de James et qui valu une autre petite moquerie de Tharcisse, ils descendirent prendre leur petit déjeuner.
  Cette fois là, c'était Tharcisse qui était hors lot. Je ne vous dis pas le petit déjeuner qu'il a prit ! Allez, si, je vais vous le dire. Des toasts de marmelade trempés dans du jus de citrouille. N'importe qui aurait était écoeuré. Mais à présent, Jamie s'y était habitué, ca ne lui faisait plus ni chaud ni froid. En revanche, lui, son petit déjeuner était hypra classique. Des tartines de beurre saupoudrées de chocolat en poudre, trempées dans un verre de lait froid ou un bon bol de chocolat chaud. La seule particularité de James, c'est qu'il avait un appétit d'ogre et que par petit déjeuner, il mangeait environ une dizaine de tartines et buvait deux bols de chocolat chaud et cinq verres de lait froid. Bref. Des mangeurs, des gros. Le petit déjeuner se déroulait dans un silence de cathédrale, ce qui ne gênait pas du tout James. Ce dernier s'adaptant à toutes situations. Ca pouvait aller à la bataille générale de nourriture au silence de morts. Ce qui était le petit déjeuner en ce moment.
  Celui ci finit, Tharcisse et James s'empressèrent de filer de la Grande Salle pour que personne vienne avec eux. Ils se dirigèrent vers la Forêt Interdite. Et ouais. Qui avait dit que les Serdaigles étaient sérieux et respectaient les règles au pied de la lettre ? Jamie toujours un peu endormie et l'air rêveur se tenait derrière Tharcisse. Mais ce dernier attendit que James passe devant, celui ci ne comprenant pas trop pourquoi. Mais n'étant pas vraiment réveillé, il ne voulut pas trop se poser de questions. Jusqu'au moment où il se retrouva le cul par terre. Si il avait l'air choqué, c'est qu'il ne comprenait pas tout. Que c'était-il passé ? Aaaah. Tharcisse l'avait poussé par terre. Cette scène lui rappelait vaguement quelque chose.
  
  Tharcisse _ Hé, Jamie, c'est rien qu'une petite vengeance personnelle. Tu me pardonnes ? Muahhah.
  
  Une vengeance ? Ah oui. C'était cela. C'était James qui avait commencé le premier. C'était lui qui avait poussé Tharcisse un jour. Se réveillant brusquement, Jamie éclata de rire. Tharcisse lui tendit une main pour qu'il se relève.
  
  James _ Tu m'as eu.
  
  Toujours plié en deux. Cette fois, Tharcisse le rejoignit dans son rire et ils se dirigèrent d'un bon pas, côté à côté vers la Forêt Interdite. Ils rentrèrent, comme si de rien n'était, s'enfonçant de plus en plus dans la Forêt Interdite. Ils sortirent leurs baguettes obligeaient à faire de la lumière parce qu'on n'y voyait plus rien malgré le fit qu'il y ai beau soleil à l'extérieur.
  
  Tharcisse _ James, je parie que tu as les chocottes.
  
  James _ Parles plutôt pour toi, femmelette.
  
  Qu'est ce qui pouvait être bête des fois ... Mais tout était une bonne raison lorsqu'on s'ennuyait. N'est ce pas ? Ils avancèrent encore plus profondément dans la Forêt, en riant très fort, n'ayant pas peur du tout.
  
  James _ Ca serait marrant de rencontrer Aragog, tu sais l'araignée ...
  
  Tharcisse _ Ouais, ou des centaures.