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| Obsession is for insanes ! ooops I am insane [PV-Jeri] | |
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| Sujet: Obsession is for insanes ! ooops I am insane [PV-Jeri] Dim 24 Mai - 20:28 | |
| Jerichow & Apsara
Apsara était assit à une table de la bibliothèque, une pile de livres devant lui. Inutile de vous préciser ce qu’il y faisait. Après tout, que peut-on faire d’autre que lire avec une pile de livre devant soi, dans une bibliothèque ? Bref, lecture time, et surtout, comme souvent, avec des livres sur l’histoire de la magie. Présentement, notre bon ami s’occupait à enregistrer dans sa mémoire d’ordinateur des informations peu fraiches et croustillantes, vous en conviendrez, sur la seconde révolte des gobelins. Il n’y avait bien que lui pour trouver un tel sujet passionnant. Il lisait le récit de la prise du ministère par Gilderic le barbu, chef d’un petit mouvement de révoltés gobelins. Bien sur, il semblait évident à Apsara que tout le monde savait que la seconde révolte des gobelins avait échouée car aucun chef gobelin n’avait réussit à fédérer les autres. L’effet de surprise passé, les sorciers avaient rapidement put mettre un terme à l’insurrection en battant les groupuscules les uns après les autres. Bien entendu, ce qui relevait de l’évidence pour Apsara aurait put laisser certains autres passablement circonspects. Il poursuivit sa lecture jusqu’à environ la moitié du livre, lorsqu’il fut tiré de celle-ci par un bruit démesuré. Prudemment, il jeta un coup d’œil par-dessus la couverture du volume, inspectant circulairement les rangées d’étagères. Des gens, des élèves, avec des cravates vertes. Serpentard. Il poussa un soupir de soulagement. Heureusement, les Serpentards le laissait tranquille en règle générale. Il fallait dire que son cousin Hysope avait des contacts dans tout le pataquès. Mais tout de même, ça faisait un peu trop de monde pour lui d’un seul coup.
Alors il se leva doucement, prenant la pile de livres dans ses bras. Il les rangeât consciencieusement à l’endroit exact où il les avait prit, emportant simplement celui qu’il avait commencé à lire, le mettant dans son sac en sortant de la bibliothèque. Puis il laissa ses pas dériver au hasard des couloirs. L’important était qu’il n’y ait pas trop de monde. Alors il s’enfonça dans le dédale de l’école, cherchant un endroit tranquille. Il savait qu’il y avait un endroit où personne ne passait, alors il s’y rendit. Il sortit de sa poche un paquet de cigarettes et un briquet, et alluma l’une des « sucettes à cancer » avec ce dernier. Il espérait qu’aucun professeur n’aurait l’idée saugrenue de passer par là. Sauf peut être le professeur McStow qui ne lui disait jamais rien. Au contraire, elle prétendait n’avoir jamais eut d’élèves aussi brillant que lui et Prudence. Heureusement pour lui, il ne croisa pas un seul enseignant, ni un seul élève non plus. Il arriva au lieu qu’il espérait atteindre, et allât s’asseoir sur le rebord d’une fenêtre. Il soufflait la fumée blanche par le nez, tranquillement. Qui aurait put croire que sous cette apparence froide et sereine, cette pâleur de marbre, et cette moue boudeuse, se cachait un esprit tordu et maniaque, terriblement intelligent, trop même aux dires de certains. Ses yeux noirs ne bougeaient pas, fixant un point dans le parc qui d’ailleurs n’en était pas un. Le vide en somme, rien que le vide, celui qui ne viendrait jamais combler sa tête à la place de toutes ses informations qui lui donnaient le tournis.
Il porta à nouveau sa plus fidèle compagne à ses lèvres, inspirant un peu de la fumée, la recrachant quelques instants après. C’était sans doute la seule chose féminine qui le supportait. La cigarette, surement était ce à cause de sa sensualité et de l’obsession qu’elle faisait naitre que l’on mettait cet objet au féminin. Voila ce à quoi songeait Apsara, tout en ouvrant son sac à la recherche de son carnet et d’une plume, ainsi que d’un petit encrier. Il se surprit à penser que les stylos à bille moldus étaient bien plus pratiques. Bref, il ouvrit le petit carnet et commença à écrire. Dois je vous faire le menu de ce contenu ? Ce ne sont que les divagations d’un esprit malade, bien loin de tout intérêt humain. En d’autres termes, des rêves et des pensées, des considérations plus ou moins utiles. Quand il eut refermé et rangé le tout dans son sac, il put enfin percevoir les bruits de pas qui s’approchaient. Il écrasa sa cigarette et tendit l’oreille, tendu comme un félin dans la savane, se retournant juste à temps pour voir quelqu’un arriver. Une fille, étonnant constat, mais plus étonnant encore de savoir laquelle. Jerichow Renesmee Spencer. Il se leva d’un bond, encore plus nerveux. La fille qu’il suivait de son obsession depuis un moment était là, devant lui, le regardant à présent. Ils étaient seuls dans un couloir vide, et ce fait plongeait Apsara dans l’embarra le plus total. C’était une chose de la regarder de loin, bien à l’abri au milieu d’autre personnes, mais c’en était une autre de la voir comme ça, face à lui. |
| | | Jerichow R. Spencer Étudiant de Serpentard
Messages : 76 Date d'inscription : 18/05/2009
Feuille de personnage Célébrité Choisie: Kaya Scodelario Animal de Compagnie: Charlie Le Chat aux poils blancs et hirsutes. Origine Sanguine: Sang moldu
| Sujet: Re: Obsession is for insanes ! ooops I am insane [PV-Jeri] Lun 25 Mai - 18:24 | |
| « Si tu la touche, je te bouffe ok ? »
Je lançais alors un regard mauvais à mon interlocuteur, petit deuxième année peu scrupuleux. Maintenant que l'on avait forcé tous les Serpentard à allé à la bibliothèque, je devais me coltiner une cohue particulière et assourdissante. Rah, mais je ne comprend pas pourquoi il nous force à venir ici, surtout en dehors des heures de cours, non mais c'est complètement idiot, ça ne sert à rien, c'est l'anarchie totale, la bibliothécaire n'a aucune autorité, personne ne lit vraiment, sauf les intellects...Alors que je m'étais forcé à m'asseoir sur une table qui était vide depuis peu, voilà que ce cher gamin venait m'observer. Pour je ne sais quel raison, j'avais posé ma baguette sur la table, peut-être une façon de dire "n'approche pas, sinon je m'en sers", mais ce gamin là n'avait pas censé capter. Il s'était tout d'abords assis en face de moi, ses petits yeux bleus fixant mon visage, qui n'exprimait rien d'autre qu'un air hautain, alors que j'étais plongé dans la lecture d'un livre sur les créatures magiques, plus précisément les hippogriffes. Cependant, alors que je détournais mon attention de ce petit homme pénible, voilà qu'il tentait de toucher à ma baguette ! Ah, ma baguette, c'est une chose tout à fait personnel, et personne, mais alors bien personne, ne devait la toucher. Je dois bien avouer que cet objet, au début de ma relation avec lui, était quelque peu difficile à dompter, et que je me lassais de son caractère mauvais. Mais depuis que des camarades me l'avait planqué et que j'avais mis plus de deux jours à la retrouver, c'est tout à fait interdit de la toucher. Ma phrase avait donc fuser, et le gamin sursauta, me regardant avec un air innocent. Cependant, il prit peur et s'en alla à une table d'enfant de son âge.
Ce qui ne manqua pas de choquer la bibliothécaire, qui me relâcha à cause de mon comportement perturbateur. Alléluia ! Libre, avant tout le monde, sans même être puni, elle croyait faire sa méchante, mais le résultat fut le total opposé ! Je saisissait alors ma baguette d'un geste rapide et sortait de la bibliothèque presque en courant, très jouasse. Cependant, je ne le montrais pas, je gardais ça pour moi, comme d'habitude. Ma réputation à l'école était sûrement assez mauvaise, mais je me fichais bien de ce que les gens pouvaient penser, et la plupart des personnes, les plus faibles, ceux sans aucunes personnalités, n'étaient que des pions pour moi, soit elles me craignaient et faisaient donc tous ce que je voulais, soit j'avais réussi à les manipuler avec facilité.
Dans le couloir, j'avais rangé ma baguette, et suivais le couloir, tout en cachant ma joie de liberté, ah, que c'était bon. Me voilà libre, pas obligé de me farcir l'étude à la bibliothèque, je suis contente quand je peux en faire le moins possible sur mes études. Et il faut avouer que derrière mes airs méchants, je suis une fille très intelligente, réfléchie, logique, et je possède une excellente mémoire, ce qui me permet de passer sans trop de problème les examens.
Tout en déambulant dans le couloir, une odeur bien particulière passa devant mes narines, odeur d'objet de plaisir, de détente, de non stressant, je me hâtais donc dans le couloir priant pour que ce soit un de mes petits pions personnels qui fumait cette dose de plaisir, je pourrais alors sans problème lui en prendre une, ou deux... Malheureusement, bifurquant au couloir, je tombais sur un jeune homme assis sur une fenêtre, qui, dès qu'il m'aperçut, sauta sur ses pieds et commença à me regarder, apparemment mal à l'aise. Moi ? Observatrice ? Sans blague, mes yeux captent beaucoup de chose sur les personnes que je rencontre. Mais ce jeune homme, ce n'était pas la première fois que je le voyais, en observatrice accomplie, j'avais remarqué qu'il m'observait, la plupart du temps de loin, c'était sûrement la première fois que je le voyais de si près. Je ne connaissais pas son prénom, ni son nom, et encore moins sa maison, tout ce que je savais était qu'il n'était pas à Serpentard. Je penchais légèrement la tête sur le côté, et le regardais, attentive à ses moindres mouvements.
Je n'avais plus ma robe de sorcier, ma baguette se trouvait dans la poche arrière de mon pantalon noir, ma chemise n'était pas boutonnée jusqu'en haut, un seul bouton était ouvert, engendrant un très léger décolté, le nœud de ma cravate aux couleurs de Serpentard, n'était pas fait, et chaque bout de ma cravate pendant de chaque coté. Mes cheveux étaient attachés dans un bazar apparent, des boucles tombant encore sur mes épaules, alors que l'élastique maintenait la plus grosse partie de mes cheveux. Mes yeux étaient légèrement cernés de noir, et ils étaient d'un bleus électrique, terne, montrant que j'étais calme. Un étrange silence s'était installé dans le couloir, et je finis par me redresser, cessant de le regarder de travers à ma tête penché sur le côté, et je remarquais enfin ce qu'il tenait entre les mains. Cigarette... Un léger sourire apparut sur mes lèvres alors que je fixais l'objet, mais il disparut sitôt que je me souvenais de la présence du garçon...
Je croisais les bras sur ma poitrine, et continuait de le regarder, mon visage impassible, ne laissant passer aucunes émotions. Mais finalement, je craquais, de ma main droite, je remettais une mèche de mes cheveux en place derrière mon oreille, et parlait de ma voix calme et posée, quelque peu provocatrice...
« Tu m’en donnes une ? »
Je pointais du menton ce qu'il tenait entre les mains, sans pour autant le quitter des yeux. Mes yeux bleus opaques fixant les siens. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Obsession is for insanes ! ooops I am insane [PV-Jeri] Jeu 28 Mai - 20:50 | |
| Jerichow n’était absolument pas gênée. Pourquoi aurait elle dut l’être après tout ? Ce n’était pas elle qui observait l’autre, mais bien lui et son obsession. Elle resta un moment face à lui, ne faisant aucun mouvement autre que de respirer. Et lorsque sa tête se pencha sur le côté, Apsara se surprit à faire de même, comme si le simple fit de l’imiter pouvait le rassurer. Et ce fut le cas. Vu de si près, elle était toujours aussi intrigante, avec ses cheveux foisonnants, bouclés, et ses deux grands yeux comme des gouffres. Elle était bien humaine, bien vivante, et il regardait sa poitrine se lever et s’affaisser doucement au rythme de sa respiration. N’y voyez rien de pervers, malgré son comportement étrange, car l’obsession du serdaigle n’était pas de celle des violeurs psychopathes qui traquent leurs victimes. Il ne pensait d’ailleurs que très rarement à ce genre de sentiments et de voluptés. Non, c’était juste une certaine curiosité, un peu malsaine dans sa façon d’être, mais pas dangereuse. Il cligna des yeux, regardant chaque détail qui trahissait le fait qu’elle était bien vivante, en chair et en os, et pas seulement une sorte de rêve. Il fallait dire qu’à force de l’observer de loin, avec un respect mêlé de crainte, Apsara en était venu à se demander si elle était bien là et si elle n’était pas simplement le fruit de son imagination. Il voyait donc ses yeux bouger et le scruter de long en large, attentive, comme il l’était lui-même, au moindre détail. Sa cravate trahissait son appartenance à Serpentard, mais il le savait déjà depuis un moment. Sa propre cravate était bleue, comme celles de tous les Serdaigles. Il avait d’ailleurs sur lui l’uniforme de l’école qui se reportait à cette maison. Il était très à son aise dans celle-ci et se félicitait de pouvoir faire partie des élèves brillants. Il remarqua ses yeux bleus, inoffensifs pour le moment. Certaines personnes pouvaient avoir un regard qui vous glaçait sur place et aurait put vous tuer si les regards étaient mortels. Des yeux de basilic en somme. Pas ceux d’Apsara non. Ils restaient toujours désespérément ternes et vides, comme deux puits, et seule la rage pouvait les ranimer un peu.
Enfin, elle redressa la tête, les sortant tous les deux de la léthargie apparente où ils somnolaient pendant ces courts instants. Elle se redressa, fixant des yeux la divine cigarette qui se trouvait toujours entre ses doigts et qu’il avait cessé un temps de porter à ses lèvres boudeuses, juste le temps de l’observer elle. Une activité en chasse toujours une autre dans cet esprit brouillon et désordonné, surtout lorsque les deux choses sont d’un égal intérêt. Et elle le regarda ensuite, un sourire apparaissant sur ses lèvres. Ne sachant comment réagir à cela, Apsara fit tomber un peu de cendre par terre et ramena la cigarette à sa bouche, inspirant avec tension une bouffée, histoire de se donner un minimum contenance. Il voulait occuper ses bras pour qu’ils ne pendent pas désastreusement contre son flanc. Son autre bras entourait son torse dans une attitude qui se voulait classe et décontracté. Bien sur, ceci allié à son visage toujours impassible et à ses yeux vides pouvait donner l’impression qu’apsara était parfaitement détendu et que la situation ne le dérangeait pas, ce qui était bien entendu faux. Le sourire disparut du visage de Jerichow quand elle reporta son regard sur le garçon en question, et elle sembla réfléchir une micro seconde le temps de croiser les bras sur sa poitrine et de continuer de le regarder de manière admirablement impassible. Ils avaient l’air de deux statues de marbre se toisant face à face. Ce fut elle qui commença la joute. Négligemment, dans un geste qui fit rater un battement au cœur d’Apsara, elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille et se mit à parler. Son ton avait beau être posé, on pouvait sentir une pointe de provocation poindre derrière. Cigarette. Elle voulait une cigarette. Le serdaigle ne mit pas longtemps à percuter de quoi il s’agissait, tant son cerveau s’était mit sur le qui vive. Lentement, il prit le paquet qui était toujours dans sa poche, et il s’avança avec précaution vers elle. Il avait toujours craint le contact et la proximité, mais il ne sentit bizarrement aucune gêne. La cigarette lui semblait elle à ce point naturelle qu’il considérait comme normal qu’elle soit facteur de rapprochement.
Bref, il se tint finalement à quelques centimètres d’elle, le souffle brusquement court, et sortit une cigarette du paquet avant de la lui tendre. Il lui semblait si drôle de se trouver si proche d’elle qu’il avait observé si longtemps de loin. Mais il sortit son briquet de sa poche, parant à son anxiété, et en alluma la flamme en murmurant de sa voix roque.
« Du feu ? » |
| | | Jerichow R. Spencer Étudiant de Serpentard
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| Sujet: Re: Obsession is for insanes ! ooops I am insane [PV-Jeri] Sam 30 Mai - 10:54 | |
| Je n'étais pas du tout mal à l'aise de son regard, mais il semblait bien plus étrange une fois aussi proche. Je ne suis pas du genre à me demander pourquoi tel ou tel personne ne me regarde, du moment que ce n'est pas pour m'insulter dans mon dos, mais je vois très bien comment la plupart des personnes me regardent. Je ne suis pas un sujet d'observation pour eux, je suis un sujet de crainte, et je profite de ce genre de regard. Seulement, là, je voyais bien toute la différence avec le regard que les autres avaient, et je me devais d'observer également ce jeune homme. Ceci par simple curiosité, je voulais comprendre pourquoi est-ce qu'il agissait ainsi.
Lorsque je lui demandais pour la cigarette, je me doutais qu'il comprendrait tout de suite, et c'est vrai qu'il ne mit pas trois heures à percuté, je le regardais se rapprocher de moi, sans anxiété, mais plutôt par surprise. En réalité, je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte, il semblait mal à l'aise. Je pensais peut-être qu'il allait partir en courant ? Non, pas à ce point là. Finalement, il n'apparaissait plus si gêné que ça à mes yeux. J'avais recroisé mes bras, et mes yeux restaient fixé dans les yeux, les miens avaient la teinte bleu électrique montrant mon calme, ils n'étaient pas clairs, ce qui étaient la plupart du temps signe de mauvais présage. Il était bien plus près que ce que je m'y étais attendue, à vrai dire, je ne pensais pas qu'il allait être si près. Contrairement à mes habitudes, le manipuler, profiter de lui et de ses cigarettes, cela ne me venait pas le moins du monde à l'esprit. Pourtant, c'était souvent une chose qui venait pas habitude, dès que je croisais quelqu'un, mais pas l'ombre de ces pensées ne pointait dans mon esprit. Cependant, ça se bousculait tout de même la dedans, je réfléchissais rapidement, logique, réflexion, interrogations, tout fusait, mais rien n'y laissait paraitre.
Je tendis une main, saisissant la cigarette du bout des doigts, ma peau glacée entrant furtivement en contact avec celle plus tiède de mon interlocuteur. Je n'aimais pas vraiment les contact, loin de là que j'en était mal à l'aise, non, plutôt une sorte d'habitude que j'avais gagné tout au long de ma vue. Les seules contact que j'avais eu étaient des frappes de mon père, sinon, je m'abstenais tous contact avec quelqu'un, maintenant, c'était devenue un réflexe de ne toucher personne, une habitude. Ça ne m'étonnait en rien que les gens me traitent d'insociable et de colérique, car c'était ce que j'étais, et ce que je voulais être. Dès qu'une personne me touchait contre mon grès, je lui braillais dessus ou la frappait, au choix.
Baissant les yeux vers l'objet de détente, je restais quelques secondes à l'observer, prête à me délecter de sa douceur. Mais la voix du jeune homme me ramena à la réalité, et je levais mes yeux bleus ternes et opaques vers lui, observant son visage qui était maintenus à quelques centimètres. Le voir si près me donna un mouvement de recul, d'une seule pas, le regard surpris pendant quelques secondes. Une mèche de cheveux me tomba devant les yeux, ce qui eut pour effet de me faire sursauter, ne l'ayant pas sentis se défaire des autres. Je tentais de la remettre rapidement en place, mais sans succès, alors je décidais de détacher le tout. Mes cheveux tombèrent en une douce ondulation sur mes épaules, et je passais mon élastique autour de mon poignet. Pendant ce détachement de cheveux, j'avais coincé ma cigarette à mon oreille, je la saisis alors et la tendis au dessus de la flamme que créait le briquet de mon interlocuteur, enfin, si on peut dire ça comme ça. Alors que l'extrémité de la flamme s'embrasait doucement, je relevais les yeux et observais le jeune homme de long en large. Ma curiosité finit par l'emporter.
« C’est quoi ton nom ? »
Sachant qu'il m'observait, je ne savais dire si il connaissait le mien ou non. Moi, j'avais été incapable de savoir le sien, même si il mettait arriver de trainer près des Serdaigles dans le but de croiser leur conversation et d'obtenir des informations. Mais je décrochais rapidement, envahie par un sentiment de honte et de rage face à ce que je faisais. Ma voix avait été quelque peu rude et froide, et ma question brutal. Demander sans vraiment de politesse, mais mon regard insistait sur lui pour qu'il me réponde, une lueur trahissant ma soudaine curiosité.
C'est alors, qu'au coin du couloir, apparut une boule de poil blanche, ses petites pattes feignante trainant sur le sol, et sans même regarder, je connaissais cette démarche à pas de velours de chat. Charlie trottinait mollement le long du couloir, et quand il reconnut sa maitresse, il accourut. Il faut savoir tout de même et ce chat est exactement comme sa maitresse, un vrai petit colérique lunatique manipulateur. Alors que je portais la cigarette à ma bouche et que je la coinçais entre mes dents blanches, le chat enclenchait la machine à ronron et se frottait tout mignon à mon pantalon noir, le parsemant de poils blancs. Ensuite, ses yeux verts se posèrent sur le Serdaigle en face de moi. Et il commença à lever la patte, sortant ses griffes, près à marteler mon interlocuteur. Je sentais sa jalousie à plein nez, saleté de chat va ! Il allait assaillir le jeune homme de coup de griffe tout ça parce qu'il est dans le périmètre de sécurité à respecter lorsqu'il est là. Je levais les yeux au ciel et me baissais pour passer mes mains sous le ventre plein de poil de l'animal.
« Aller laisse le, jaloux va ! »
Le chat ne cessa de balancer sa patte dans le vide qu'une fois dans mes bras, contre moi, et seulement quand je le caressais. J'avais la cigarette coincée entre mes dents, et j'avais pourtant réussi à parler d'une voix autoritaire mais tout de même assez tendre sur la boule de poils hirsutes. Mais je finissais par relever les yeux vers le jeune homme. | |
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