Charlotte James Étudiant de Serdaigle
Messages : 32 Date d'inscription : 03/07/2009
Feuille de personnage Célébrité Choisie: Taylor Momsen Animal de Compagnie: Un chat-Flakes Origine Sanguine: Moldu
| Sujet: When death arrives, they realize that one do not wait for it [Tharcisse] Mer 8 Juil - 5:43 | |
| 4h de l’après-midi, j’avais passé l’après-midi dans les escaliers de la tour de Serdaigle, plongée dans un livre sur les Défenses Contre les Forces du Mal. J’avais retenu beaucoup de choses sur cette matière, qui était ma préférée. Mon livre fini, car oui, je l’avais terminé, j’étais partie faire un tour, un peu plus haut, du papier à lettre et une plume à la main. Je désirais envoyer une lettre à mon père, bien que je ne le porte pas trop dans mon cœur, il était tout de même mon père.
Je montais les deux à deux. Un ou deux élèves les descendaient en riant. Je les saluais d’un geste bref de la main, le regard bas. Je n’avais pas l’habitude de parler aux étrangers après tout. Arrivée en haut, je m’assis sur une boîte qui trainais au sol, j’en avançai une autre pour pouvoir écrire à mon aise.
Cher Papa,
Ici, tout va bien, le mois c’est bien passé. Et tant donné que je n’ai eu que de bonnes notes. Oui, d’accord, tu as du mal à comprendre comment fonctionne les cours et les notes. Mais je veux quand même t’annoncer que les profs sont fiers de moi. Avec mes amis tout se passe bien, je m’en suis fait des nouveaux ! C’est génial n’est-ce-pas ??
Sinon de votre côté, ça va ? Je veux dire, maman est toujours dans le même état ou elle va mieux ? J’aimerais bien vous revoir, aux prochaines vacances, nous pourrons. Vous me manquez beaucoup, mais je suis bien ici.
Gros bisous, à bientôt. Charlotte.
Je fixais la photo que je désirais joindre à mon message, à l’aide d’un sort, il n’aurait aucun mal à la décrochée. Je pris une chouette de l’école et lui accrochai la lettre à la patte. Elle s’envolait vers mon père. Je la regardai s’éloigner à grands battements d’ailes, jusqu'à qu’elle soit hors de vue. Une fois qu’elle se fut envolée, je pris le livre que j’avais monté, c’était un roman policier moldu, j’avais besoin de me vider l’esprit. Je m’assis dans un coin où la paille propre était entreposée. Arrivée au milieu du livre, je levai la tête et remarquai qu’il faisait nuit. J’allais louper le banquet, mais peu m’importait, j’étais bien ici à lire tranquillement sans que personne ne me dérange. Je m’assoupis une petite heure dans la paille fraiche. Il était maintenant 7h du soir, il commençait à faire frais mais je voulais rester ici. Je me levai tranquillement, j’époussetais mes vêtements, c’est à dire mon uniforme de Poudlard et je fis les cents pas dans la tour, j’attendais la réponse de mon père, je savais que le temps que mettes les chouettes pour faire l’aller retour ne dépassait pas les 3h30, nous n’habitions pas très loin du château. Je pris mon livre et m’appuyai contre une colonne.
Le criminel venait d’être découvert, le juge déclarait la sentence, quand quelque chose me mordit le doigt qui se trouvait sur la rambarde. C’était la chouette qui était revenue. Elle me remordit impatiemment le doigt, surement très pressée d’aller se reposer. Je saisis la lettre accrochée malhabilement à sa patte et commença hâtivement ma lecture.
Ma puce,
Je suis très fier de toi et de tes bonnes notes, continue comme ça ! C’est vraiment magique, il faudra que tu m’apprennes comment vous faites pour dresser des animaux aussi bien. Il n’y a même pas d’adresse sur la lettre et cette chouette m’a retrouvée alors que je me baladais dans la rue. C’est formidable !! Pour ce qui est de tes amis, j’espère qu’ils sont gentils et que tu vas les garder. Au fait avec ton petit ami, comment çà va ? Vous êtes toujours ensemble.
Moi, je vais très bien, je suis en ce moment même sur le tournage d’un film à petit budget pour lequel on nous a loué le chat Dingo, tu vois lequel, il était à la maison, la dernière fois que tu es venue. Seulement il a grandit. C’est pour ta mère que je m’inquiète, elle ne me reconnaît même plus. Elle m’a lancé une bouteille de Whisky a la tête la dernière fois que je suis allé la voir. Elle ne va vraiment pas bien. Désolé de te le dire ainsi. Le docteur à dit, qu’il y avait de forte chance pour qu’elle nous quitte. Car elle a commencé à se laisser mourir il y a un mois. Elle ne veut plus manger et ne boit presque plus. J’ai proposé au médecin qu’elle vienne à la maison, mais elle ne veut pas. Elle s’est enfermée chez elle, il y a 3 jours, seule Caroline une de ses amies est autorisée à aller la voir. Je suis sincèrement désolé ma chérie. Tout cela est abominable je le sais. Mais sil te plait, ne fais pas de bêtises.
Je t’aime fort ma chérie. Papa PS : Sur la photo tu es très jolie.
Je relis les dernières phrases, des tonnes de fois avant que je ne puisse plus rien lire. Mes yeux étaient brouillés par les larmes. Malgré que ma mère n’ait pas toute sa tête et que je lui ai souvent fait remarquer que je ne tenais pas tant que ça à elle, je me rendais bien compte que le fait de savoir qu’elle pouvait mourir, me faisait un choc, au fond de moi, je l’aimais tant. Je me laissais glisser contre le mur sur lequel je m’étais appuyée. Les larmes roulaient sur mes joues, telles des gouttes de pluies lors d’un orage. Je ne faisais rien pour les retenir. Je tremblais tant, de douleur, comme de tristesse et de froid. Mon gilet ne me servait plus à rien dans cette tour et à cette hauteur. Les larmes continuèrent de rouler, tandis que je me rappelais, les derniers mots lancés à ma mère. Je lui avais dit que je la haïssais, que je ne voulais plus jamais la revoir. Cela à été la première fois que j’ai été aussi méchante.
Des bruits de pas se firent entendre dans l’escalier mais je ne levais pas la tête pour voir qui c’était je ne voulais pas savoir, et puis peut-être que si je ne levais pas la tête, l’individu ne saurait pas qui j’étais et ne se ferait pas un plaisir de dire à toutes ses connaissances, que les Serdaigles étaient des gens complètement renfermés et pleurnichards…
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