jessica | carpe diem, vieux.

(LLL)

un lien spécial =D. Lorena est de Sang Pur, parfait. alors, voilà l'idée : ce genre de personnes n'aiment pas se mélanger aux impurs, et cela, c'est indéniable. le père Preswell connaissait le Mortensen (études, travail, peu importe), donc de bons amis, et, mon dieu, quel miracle lorsque Jessica débarque en Angleterre, à l'aube de ses dix ans. une compagne de jeux pour sa fille, qui traîne un peu trop dans les pattes des adultes, la petite Lorena. or, dès leur première rencontre, les deux filles ne développent aucune affinité, au contraire. entre Lorena qui trouve Jessica bizarre (beaucoup de lacune en anglais et au niveau de la culture européenne) et vice versa avec cette dernière qui éprouve de l'antipathie vis-à-vis de cette fille à papa, on ne peut décidemment pas parler d'amitié. les adultes ne s'en préoccupent pas et, par conséquent, ne remarquent aucunement les coups bas qu'elles tendent à l'une et à l'autre. ce manége puéril perdurera jusqu'à l'âge de la maturité, disons treize/quatorze ans, quand elles auront compris que les idioties enfantines ne suffisent pas à ennuyer l'autre.
la cour des grands, c'est tentant. piquer le mec de l'autre, encore plus. lancer des rumeurs, c'est hilarant. attaquer dans le dos, c'est tripant. le délire total. peut-on parler de haine ? probablement. à défaut d'avoir à se supporter mutuellement à cause de leurs idiots de parents, les filles développent une véritable antipathie qui s'accroît avec le temps.

un lien écrit à la va-vite, sans trop de sens x).