Panique générale !! { Junie }

Panique générale !
Pénélope Rosenberg et Junie H. Livington

Huit heures. Dortoir des filles de cinquième année de Poufsouffle. Pénélope, qui dormait d’un sommeil profond, se fit soudainement secouer par une de ses camarades de classe. Essayant de se défaire de cette emprise, elle entendit une voix lui dire :

- Pénélope, tu vas être en retard si tu ne te lève pas tout de suite !

- Fiche-moi la paix ! Je veux dormir, et il n’est pas question que je retourne en cours faire une autre catastrophe !

En effet, depuis maintenant une semaine, Penny était encore moins motivée qu’à l’habitude à se rendre en cours. C’était en fait depuis le moment où elle avait perdu sa baguette magique, ou plutôt, elle l’avait échangée avec une fille en compagnie de qui elle avait suivi des cours de rattrapage en potions, comme si cela pouvait servir à quelque chose. À partir de ce moment, elle était incapable de lancer un sortilège tout simple, ce qu’elle avait eu l’occasion de découvrir en provoquant une explosion non loin de la forêt interdire durant un cours qu’elle appréciait et qui était en fait le seul cours où elle avait vraiment du talent, celui de soins aux créatures magiques. Depuis, chacun de ses cours devenaient une véritable catastrophe, et Pénélope faisait toujours son possible pour ne pas lancer de sortilège et rester discrète.

La demoiselle n’avait pourtant pas le choix de se rendre à son premier cours de la journée. Alors qu’elle était toujours enjouée, elle se tira du lit en bougonnant, maugréant sa propre stupidité de n’avoir pas remarqué l’échange de baguette plus tôt. Ainsi, elle n’aurait plus de problèmes, et ne ferait pas encore plus rire d’elle que d’habitude en cours. La demoiselle attrapa rapidement son uniforme et l’enfila sans trop de motivation. Une fois qu’elle eut mis ses chaussures, Pénélope se regarda dans un miroir, et sourit pour la première fois de la journée : Penny n’aurait pas à s’occuper de sa coiffure, puisqu’elle avait bouclé ses cheveux la veille, et ils étaient encore assez beaux pour qu’elle n’ait qu’à y passer un coup de peigne, et le tour était joué. Pourtant, elle passa plusieurs minutes à s’assurer que ses belles boucles blondes étaient bien coiffées, comme si elle essayait encore et toujours de retarder le temps où elle se rendrait à son premier cours.

Pénélope descendit finalement du dortoir avec son sac contenant son manuel pour le cours de sortilèges, et se rendit à la Grande Salle, où la grande partie des élèves se trouvaient déjà. Elle prit place non loin de ses camarades de classe, bien souvent des filles qui partageaient le même dortoir qu’elle, et prit quelques toasts, un croissant et un jus de citrouille qu’elle mangea sans trop parler.

Elle repensait déjà à ce qui allait arriver durant le cours, le professeur demanderait de lancer un sortilège, aussi simple soit-il, Pénélope se lèverait pour le faire, prononcerait, pour une fois, correctement la formule, et quelque chose de complètement absurde se produirait. Tout le monde se moquerait bien de cet incident, et ensuite, Pénélope n’oserait plus lancer de sortilèges pour le reste de la journée, même si on l’exigeait dans un autre cours. Tout cela était bien déprimant, Penny devait se forcer pour lancer des sorts, et elle n’y arrivait toujours pas, et cette fois-ci, ce n’était pas à cause d’elle ! Perdue dans ses pensées, elle n’entendit même pas la même fille qui l’avait réveillée l’appeler.

- Pénélope ? On va au cours ?

- Hein quoi ?! Ah oui, bien sûr.

La demoiselle termina rapidement son petit-déjeuner et monta au troisième étage en compagnie de ses camarades de Poufsouffle. Par contre, elle les quitta une fois qu’elles furent arrivées dans la classe, Pénélope ayant choisi de s’installer dans un des coins les plus reculés de la classe. Comme ça, si le professeur demandait de faire un exercice, elle pourrait toujours essayer de se cacher pour ne pas le faire, pour que l’enseignant l’oublie l’espace d’un instant.

Quelques minutes après, le cours commença. L’enseignant se plaça en avant, et annonça aux élèves qu’ils allaient apprendre un nouveau sortilège qui consistait à provoquer une légère explosion d’une couleur dépendant de la personne qui le lançait. La demoiselle ne put s’empêcher de faire un second sourire dans sa journée qui s’annonçait plutôt mal, comme les derniers jours de la semaine qui venait de passer en fait. Sachant qu’elle arriverait à un résultat semblable et ce, peu importe le sortilège qu’elle allait lancer, Penny fut parmi les premiers à se proposer pour essayer. Elle attendit cependant que les deux élèves, deux premiers de classe, qui avaient insisté plus qu’elle passent, et ensuite, elle se leva, se dirigea à l’avant de la classe, où elle risquait de blesser personne, et sortit la baguette qui n’était pas la sienne.

- C’est quand vous voulez, Miss Rosenberg

Pénélope se retourna alors pour regarder le mur qui se trouvait à quelques mètres d’elle, lui laissant un espace assez grand pour provoquer cette petite explosion qui ne devait que faire que quelques centimètres de diamètre. La demoiselle prononça la formule, et paniqua en voyant l’énorme explosion qui provoqua un incendie qui commença à se propager sur le plancher de bois de la classe de classe. Se mettant à paniquer, la demoiselle regarda le professeur, tout aussi énervé qu’elle, qui dit :

- Personne ne panique, on va régler ça tout de suite.

Étant incapable de supporter le regard des autres cette fois-ci, Pénélope tourna les talons, toujours avec la baguette en main, et partit en courant vers la sortie. Soudainement, elle entendit la voix du professeur s’élever de nouveau, et tous les élèves sortirent en marchant d’un pas plutôt ferme de la classe pendant que l’enseignant essayait de régler le problème. Pénélope ne les voyait même pas, elle avait déjà pris trop d’avance, courant à toutes jambes pour non seulement fuir l’incident, mais aussi pour avoir l’espoir de repérer la fille à qui elle devait rendre sa baguette, et finalement récupérer la sienne.

BOOOOOOOOOOOMM !

une voisine

- Désolé ! Désolé ! désolé !!!

- Fiche moi la paix !

- Je…ce n’est pas de ma faute, j’ai perdu ma…

- Je m’en fiche !

- Bon écartez-vous maintenant !

Vous ! Allez à l’infirmerie voir si Madame Pomfresh peut faire quelque chose et vous

vous allez avoir l’immense joie de nettoyer tout cela et de venir en retenue à 21h ce soir !

MAUDITE BAGUETTE !

- Mais…mais professeur, je vous dit que ce n’est pas ma baguette ! J’ai égaré la mienne ! Je vous le jure !

- De toute façon vu votre niveau le résultat avec votre propre baguette ou non aurait été le même !

BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAMMMM !!!!

- Zut !

Ca n’arrive qu’à moi ! J’ai la poisse ou quoi !

- AAAAAH ! Mais je te reconnais !

TU ES…

Pénélope commençait à en avoir assez de provoquer toutes ces catastrophes. À la base, la demoiselle n’avait jamais eu de talent en cours. Elle était toujours le genre de fille qui, lors de la pratique de sortilèges utiles, ne le réussissait pas durant le cours, et qui se trouvait soudainement peu motivée à essayer à l’extérieur des cours pour arriver la fois suivante dans la classe et être au même niveau que les autres. Penny préférait de loin la technique de son père pour lancer des sorts, comme ceux de lancer des oiseaux, des fleurs. C’était mille fois plus amusant, et plus facile aussi ! Du moins, pour elle…

Le fait qu’elle n’avait pas sa baguette ne l’aidait plus vraiment. Alors qu’en temps normal, les gens se moquaient d’elle dans son dos, c’était encore pire. Lorsqu’elle ratait un sortilège, elle entendait certaines personnes échapper un léger pouffement étouffé, mais maintenant, c’était le fou rire général, sauf cette fois-ci, puisque la classe avait été obligée d’être évacuée à cause de l’incendie de Pénélope. C’était vraiment très motivant, tout ça ! Il fallait vraiment qu’elle retrouve la fille avec qui elle avait fort probablement échangé sa baguette, parce que sinon, elle ne se voyait pas aller s’en acheter une autre en plein milieu de l’année, ou bien rester avec celle-ci et ne pas passer ses BUSES. D’accord, Pénélope ne s’attendait certainement pas à réussir ces examens importants pour son avenir, mais si elle faisait exploser la Grande Salle à chaque fois, qui dit qu’elle pourrait revenir à l’école, considérée comme un danger public.

Le pire dans tout cela, c’était que Pénélope avait beau s’être enfuie de la classe, il faudrait bien qu’elle y retourne, puisqu’elle avait oublié son sac à cet endroit, n’ayant pas pris le temps de l’attraper, beaucoup trop humiliée pour penser à faire un détour dans le coin, et une fille aussi habile qu’elle aurait très bien pu tomber en chemin. Eh oui, c’était totalement son genre, vouloir se dépêcher, s’empêtrer les pieds dans une minuscule chose qui pourrait traîner sur le sol, et tomber en plein milieu des bureaux, se cognant la tête. Elle se serait probablement retrouvée à l’infirmerie avec un bandage sur la tête, ou bien ailleurs sur le corps. Peut-être Pénélope exagérait un peu, mais dans ses rêves, même les moins agréables, on pouvait bien pousser non ?

Encore une fois perdue dans ses pensées, même si elle savait qu’elle regardait devant elle et ne risquait pas de rentrer dans un mur, puisqu’elle connaissait les couloirs de cet étage par cœur, ses pensées furent brutalement interrompues par un horrible coup, puis une chute au sol. Dans quoi venait-elle de rentrer cette fois-ci ? Un mur ? Un bureau ? Un professeur ? (Surtout pas la dernière option, s’il vous plait !). En retrouvant ses esprits, légèrement sonnée, la demoiselle entendit une voix qu’elle ne reconnut pas tout de suite. Toujours assise sur le sol, elle ouvrit les yeux et se retrouva face à une fille qui disait, de façon quelque peu hystérique, qu’elle la reconnaissait. Une fois qu’elle eut repris ses esprits, elle écarquilla les yeux, et la coupa sans le vouloir pour dire :

- Moi aussi je te reconnais ! C’est avec toi qui j’ai suivi les fichus cours de rattrapage en potions ! Franchement, c’est quoi l’idée d’obliger des élèves à suivre des cours supplémentaires, quand ceux-ci, pour la plupart, en ont déjà marre de ce cours bidon ! Je te jure que dès l’année prochaine je ne le suis plus, ce cours ! J’ai si hâte !

Voilà encore la signature de Pénélope : Même si cela n’avait aucun rapport, elle commençait à dire à quel point elle détestait les cours de potions, en perdant même la raison pour laquelle elle reconnaissait cette fille davantage qu’une fille avec qui elle avait discuté durant ces cours, preuve qu’aucune des deux n’avait vraiment écouté. Ensuite, elle rajouta, en regardant dans sa main, la baguette qui n’était pas sienne, et comme si elle venait de faire une grande découverte, elle prit une grande inspiration, la bouche ouverte, et dit :

- Oh ! Mais c’est toi qui dois avoir ma baguette alors ! Depuis le cours de rattrapage, je suis obligée de lancer des sortilèges avec une baguette qui n’est pas la mienne, ça doit être la tienne non ? Je suis désolée, mais je l’ai pas vraiment bien utilisée. Elle est en bon état, mais les sorts que je lançais avec se finissaient toujours par des explosions, ou bien un incendie, comme dans la classe de sortilèges en ce moment. J’étais certaine de réussir à faire une petite explosion, mais on dirait maintenant qu’il y a un volcan dans la salle ! C’est vraiment humiliant tu sais ?

Pénélope ne pensait plus du tout à donner la baguette à la demoiselle, ni même à récupérer la sienne. La discussion était, en quelques sortes, engagée, sur le plancher du couloir du troisième étage, des élèves marchaient non loin, bien souvent pour retrouver leur salle commune, le cours de sortilèges maintenant annulé, puisque la classe n’était plus, pour le moment, disponible.

- Moi aussi je te reconnais ! C’est avec toi qui j’ai suivi les fichus cours de rattrapage en potions ! Franchement, c’est quoi l’idée d’obliger des élèves à suivre des cours supplémentaires, quand ceux-ci, pour la plupart, en ont déjà marre de ce cours bidon ! Je te jure que dès l’année prochaine je ne le suis plus, ce cours ! J’ai si hâte !

- Mais c’est clair ! Surtout que c’est pas avec des, soi-disant, « cour de rattrapage » qu’on va s’améliorer ! Si le prof et la matière sont nul ca ne va rien changer qu’on soit en cour ou en rattrapage. Donc en gros on a perdu nos vacances et des points à nos maisons !

Mais tu sais, ce n'est pas pour te décourager mais on ne peut pas abandonner les Potions, et je te jure que ce n'est pas faute d'avoir essayer mais ils disent que c'est important...

- Oh ! Mais c’est toi qui dois avoir ma baguette alors ! Depuis le cours de rattrapage, je suis obligée de lancer des sortilèges avec une baguette qui n’est pas la mienne, ça doit être la tienne non ? Je suis désolée, mais je l’ai pas vraiment bien utilisée. Elle est en bon état, mais les sorts que je lançais avec se finissaient toujours par des explosions, ou bien un incendie, comme dans la classe de sortilèges en ce moment. J’étais certaine de réussir à faire une petite explosion, mais on dirait maintenant qu’il y a un volcan dans la salle ! C’est vraiment humiliant tu sais ?

- Oh que oui que je sais à quel point c'est humiliant ! Déjà, qu'en temps normal, je dois supporter les railleries des Serpentards mais alors là c'était carrément insupportable au point de se jeter de la tour d'astronomie !

Et puis ! OOOh que c’était une semaine atroce ! Je n’arrivais à rien elle ne cessait de faire exploser les chaudrons mais elle est aussi en bonne état. Je n’ai pas cessé de l’astiquer et de prier pour qu’elle ne fasse pas un dégât monstre le lendemain mais il n’y avait rien à faire. Là je sors de mon cour de potion, je viens de faire exploser mon chaudron qui s’est complètement déversé sur ma voisine…qui maintenant à d’énormes furoncles sur le visage et m‘en veux à mort…

- Bah c’est bizarre ca ! Tu appartiens à Poufsouffle et je ne t’ai pas croisé une seule fois depuis que nous avons échangé nos baguettes ! Poudlard est si vaste !

Tiens

- Ils sont ridicules

Mais au fait c'est quoi ton prénom ?

Penny était tout à fait d’accord avec la demoiselle en face d’elle : Les cours de rattrapage avaient seulement servi à leur faire perdre des points et finalement gâcher leurs vacances. C’était nul ! De plus, la demoiselle s’était sentie particulièrement mal de devoir annoncer à son père qu’elle ne pouvait pas aller faire un voyage d’une semaine dans les pays nordiques avec lui durant les vacances, ce qu’il rêvait de faire depuis toujours, tout simplement parce qu’elle était coincée à des cours de rattrapage. Déjà que les cours lui donnaient souvent des migraines et lui faisaient piquer des crises de nerfs, entre autres à cause des BUSES qui approchaient, la demoiselle aurait bien voulu avoir un moment de répit, ne plus penser aux cours durant deux semaines, mais non…

- Ça ne devrait pas être permis, faire des cours de rattrapage durant les vacances ! Je me suis tellement sentie mal d’annoncer à mon père que je ne pouvais pas partir avec lui ! Je me faisais une joie d’aller visiter la Norvège et la Suède, et lui aussi ! Mais ce professeur est venu tout gâcher. Attends… C’est vrai ? On doit réellement continuer les cours de potions ?! Il n’y a pas un truc qui dit qu’à partir de la sixième année, on peut suivre les cours qu’on veut, tant qu’on ait passé l’examen du cours l’année d’avant !? Eh bien de toute façon, je ne le passerai pas, ce cours, je n’ai pas à m’inquiéter !

Pénélope n’était pas du genre à être pessimiste, mais elle savait que dans les cours, il n’y avait rien à faire. Elle n’était pas faite pour avoir de bons résultats, c’était évident, et elle l’avait tout à fait accepté. Certains pourraient penser qu’elle se rabaissait en disant qu’elle était nulle en cours et qu’il n’y avait rien à faire « pour son cas », mais elle ne faisait que dire la vérité. De plus, elle pensait davantage depuis qu’elle avait perdu sa baguette, et fut contente de constater qu’elle n’était pas la seule dans une situation pareille. Captivée par le récit de la demoiselle en face d’elle, elle fut soulagée d’apprendre qu’elle n’était pas seule à avoir causé des catastrophes dans presque tous ses cours, mais elle devait admettre que la fille de sixième année en face d’elle avait vécu des choses plutôt surprenantes par moments, comme faire pousser des furoncles sur le visage de son amie puisqu’elle avait fait exploser son chaudron.

- C’est horrible ! Non pas ce que tu as fait, parce que je sais que c’est un accident, mais que tu aies pu vivre cela pendant une semaine ! Crois-moi, je te comprends. Comme je te l’ai dit, moi aussi j’ai eu une semaine pénible, quoique ça n’a pas changé grand-chose, j’ai seulement fait de plus gros dégâts que d’habitude…

Penny fut interrompue lorsque la demoiselle lui dit qu’il était étrange qu’elles ne se soient pas croisées auparavant alors qu’elles faisaient partie de la même maison. Un seul coup d’œil au blason de la demoiselle devant elle, et elle constata qu’elle était également de Poufsouffle. Il était évident que les deux filles n’étaient pas de la même année, parce que sinon, elles se seraient croisées bien avant ça. La demoiselle avait raison : Poudlard était très vaste ! Tandis qu’elle récupérait sa baguette, remerciant son interlocutrice d’un sourire, Penny ajouta, en tendant la baguette de la jeune femme vers elle pour qu’elle puisse la récupérer :

- C’est vrai que c’est très grand, Poudlard. En plus, j’ai passé la dernière semaine à courir, soit pour m’enfuir des catastrophes que je causais, ou bien pour essayer de faire mes devoirs. Avec une baguette qui ne fait pas ce qu’on veut, ce n’est pas facile. En plus, je passe les BUSES cette année. Je ne m’attends pas à avoir d’excellents résultats, mais je voudrais au moins passer. J’aime Poudlard, parce que j’aime passer du temps avec les autres, c’est étrange à dire, mais je ne veux pas être renvoyée !

Pénélope jeta un bref coup d’œil aux étudiants qui passaient dans les couloirs qui regardaient les deux élèves de Poufsouffle avec un air rieur, ou bien soucieux, parce que ce n’était pas tous les jours qu’on voyait deux élèves assises par terre en train de discuter ! Penny aperçut une de ses amis qui l’interpella en disant :

- Hey Pénélope, relève-toi et viens avec nous ! Au fait, merci d’avoir devancé la fin du cours !

- Pas de quoi !

Par contre, Penny ne se releva pas, ayant trop envie de continuer à discuter avec la demoiselle qui venait de lui demander son nom. Son amie venant de l’interpeller, la demoiselle avait probablement entendu le prénom de Pénélope, mais elle dit quand même :

- Je crois que ma copine a été assez claire, mais je m’appelle Pénélope. Par contre, tu peux m’appeler Penny, c’est sûr que c’est plus facile et plus court ! Et toi, tu t’appelles comment ?

[HJ: Désolé du retard ^^ ]

- Oui et bien je crois parce que tu penses que j’aurais arrêté si j’en avais eu l’occasion ! Et ne t’inquiètes pas pour les BUSES ca ne pourra pas être pire que moi ! Si je me souviens bien j’ai un piètre ou désolant quelque chose dans ce genre. L’examinateur est resté complètement ahuri devant mon incompétence c’était comique à voir !

- Oui je te comprend et d'ailleurs c'est très compréhensible ! Moi aussi je ne voudrais pas être renvoyée ! Surtout à cause des résultats ! Mais fais comme moi: le jour des BUSES tu te donnes à fond dans tes matières favorites et le reste eh bien, je ne devrais pas dire ca, mais tu laisses tomber !

- Hey Pénélope, relève-toi et viens avec nous ! Au fait, merci d’avoir devancé la fin du cours !

- Pas de quoi !

Je crois que ma copine a été assez claire, mais je m’appelle Pénélope. Par contre, tu peux m’appeler Penny, c’est sûr que c’est plus facile et plus court ! Et toi, tu t’appelles comment ?

- Oooh c’est beau Pénélope ! J’aime beaucoup ton prénom il est jolie de même que le diminutif: Penny !

Moi c’est Junie mais tu peux m’appeler… euh… Jun’ !

- Ca te dirais qu’on aille faire un tour du lac ? A moins que tu n’ai cours ?

Pénélope avait toujours entendu dire qu’à partir de la sixième année, les étudiants étaient libres de choisir les cours qu’ils voulaient suivre. Elle était certaine qu’il y avait une limite de cours à suivre au minimum, mais aucune restriction au niveau du choix des cours. Elle fut bien déçue qu’elle n’avait pas le choix de suivre le cours de potions, probablement un où elle était vraiment nulle, un cas désespéré. Le pire dans tout cela, c’était qu’elle avait réussi à détester complètement ce cours, à en fait celui qu’elle haïssait le plus, entre autres à cause de cours de rattrapage qui avait complètement gâché ses vacances.

Même si elle savait que la même chose allait probablement lui arriver dans quelques mois, Penny ne put s’empêcher de rire légèrement quand la jeune Poufsouffle, toujours assise en face de Pénélope, lui raconta que l’évaluateur était complètement resté ahuri, et probablement pas parce que la demoiselle avait fait quelque chose à couper le souffle.

- Ce n’est pas juste ! Ça fait longtemps qu’on me raconte que je vais pouvoir lâcher les cours que je n’aime pas en sixième année, mais on dirait que ce n’est pas le cas… Mais je pensais que si on ne passait pas le cours, on ne pouvait pas le reprendre en sixième année ?

Le temps qu’elle y était, pourquoi ne pas poser toutes les questions qui venaient la déranger depuis le début de l’année au sujet des BUSES ? Certains lui avaient dit que si elle ne passait pas ces examens avec la note de passage, au minimum, elle ne pourrait pas revenir à Poudlard, et d’autres disaient que ces examens semblaient difficiles, stressants, mais qu’en réalité, c’était très simple, les professeurs ne voulaient que faire peur aux étudiants. Qui croire ? Les premiers de classe ? Les névrosés ? Si Penny pouvait avoir un avis d’une personne qui, au niveau académique, lui ressemblait !

- Sérieusement ? Parce que je me suis fait dire que ça semblait difficile, mais que les professeurs ne voulaient que nous faire peur, et les autres disent qu’ils croyaient mourir devant leur copie d’examen ! Je suis toute mélangée, je ne sais plus qui croire ! Est-ce qu’ils sont vraiment faciles, ou bien super compliqués ?

À ce moment, Pénélope ressemblait, pour une des rares fois, à une véritable élève de cinquième année qui commençait à stresser pour ses examens finaux. Normalement, Penny était du genre à se moquer complètement de tout ce qui concernait les cours, sauf ceux de soins aux créatures magiques, ses préférés. Penny aimait beaucoup avoir des discussions un peu moins sérieuses, comme parler des prénoms respectifs des deux élèves de Poufsouffle assises par terre, en plein milieu du couloir.

- Junie… c’est super original comme nom ! Moi j’aime bien ! C’est simple, et il n’y a pas beaucoup de filles qui portent ce prénom ! En plus, tu n’as presque pas besoin de surnom, ce n’est pas comme moi ! Mais si tu veux, je peux toujours t’appeler Jun’ !

Pénélope aimait beaucoup discuter avec Junie. Même si les deux filles avaient eu l’occasion d’échanger quelques paroles auparavant, durant les cours de rattrapage de potions, mais maintenant, c’était beaucoup plus long, et cela pourrait durer. Penny était d’accord avec cela, n’ayant pas du tout envie de retourner en cours, elle fut très contente, une fois qu’elles se furent relevées, que Junie lui offre d’aller faire un tour au lac.

[color:94fb=# F2F19E]- Attends une minute, mon cours de sortilèges a duré beaucoup moins longtemps que prévu, et j’ai une pause après le cours normalement… J’ai du temps ! Donc oui, avec plaisir, je veux bien aller faire un tour au lac avec toi !

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