janies senna – ended.

Il est assez visible que Janies – même si elle n'aime pas trop mettre en avant cette particularité de son ADN – est la digne fille de sa vélane de mère. Elle lui ressemble trait pour trait & a hérité également de son charme. Elle ne se trouve pas particulièrement magnifique mais elle est forcée d'admettre que lorsqu'elle passe ses doigts entre ses longs cheveux foncés – manie qui ne la quitte pas – et qu'elle affiche son grand sourire habituel, elle ne manque pas de charisme. Bref, plus objectivement, Janies est une femme qui, au fil des années, s'est très bien développée. De taille moyenne, elle n'a eu besoin de faire une quelconque activité physique pour que la vie lui offre des muscles fins. Elle n'a pas une poitrine qui fait baver les garçons, ni des courbes à faire pleurer les autres filles de jalousie, mais elle s'en ai plutôt bien tirée. Son visage, caché sous une crinière de cheveux brun foncés est fin et ovale. Ses deux yeux bleus reflètent son intelligence – parfois bien cachée – et, lorsqu'elle sourit, ses prunelles rient avec elle, pétillant de mille étoiles. Ses lèvres rouges et pleines sont surmontées par un nez droit de lutin, parfaitement centré.

Alors là, le tempérament de Janies ? Vous êtes sûrs ? Vous risquez de vous enfuir en courant, vous savez ? Tanpis ? Bon, d'accord, vous l'aurez voulu. Pour dégrossir, nous allons dire que Janies est une jeune fille au tempérament de feu. Évitez de l'énerver, ou alors préparez-vous à en subir les conséquences ! Mais honnêtement, c'est fort déconseillé. Elle est très agressive quand elle est de mauvaise humeur. Ou même quand elle n'est pas de mauvaise humeur en fait. Elle est très difficile à cerner car elle peut être d'une gentillesse incroyable & l'instant d'après, devenir une véritable boule de haine. Elle n'a jamais hésité à en venir aux mains. D'ailleurs, quand elle était plus jeune, elle avait plus l'habitude de traîner avec les garçons de son âge et à se battre avec eux. Malgré cela, Janies est d'un naturel enjoué et amical. Elle adore rire et n'hésite pas à lancer des vannes. Des piquantes, des drôles, des pas drôles, des stupides, des blessantes, des sympathiques. De toutes sortes, en fait. Elle a un assez bon sens de l'humour et arrive à faire rire toutes sortes de personnes. Un autre trait de sa forte personnalité est qu'elle est extrêmement combative. Elle adore la compétition et dans chaque parole, chaque constations, chaque geste, elle y voit un défi. Ses réactions en deviennent très étonnantes. Janies a beau être particulièrement fougueuse, elle sait respecter les autres et leur envie de calme, de silence. Lorsque quelqu'un n'a pas envie de parler et préférerait réfléchir que de discuter du résultat du dernier match de base-ball, elle sourit, se tait et pense à autre chose. Ses plus gros défauts sont sans doute sa mauvaise-perdantitude, son attitude de révolutionnaire, de rebelle et son immaturité. Janies déteste qu'on la commande. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle voyage. Elle aime bouger, elle aime l'aventure. Pour elle, le libre arbitre est un maître mot & tout le monde devrait avoir son mot à dire. De fil en aiguille, la jeune brune est une fille d'une tolérance rare. Elle n'a rien du tout contre les Moldus, les Nés-Moldus, et autre. Mais ça, elle considère que c'est la moindre des choses ! Côté immaturité, c'est inutile d'aller chercher bien loin pour la trouver. Elle fait partie de ces gens qui agissent avant & réfléchissent après. Mais elle a beau avoir de gros défauts, elle a également de grandes qualités. Comme par exemple son optimisme. Quoi qu'il arrive, Janies sourit. Oh oui, elle a toujours un sourire aux lèvres. Enfin, presque toujours. Que ce soit un sourire narquois, amusé, sincère, heureux ou encore reflétant d'autres émotions, Janies sourit. Ensuite, sa loyauté. Lorsqu'elle prête serment ou qu'elle promet quelque chose à quelqu'un, vous pouvez être sûr que Janies respectera ses engagements. Ce n'est pas le genre de fille à jurer quelque chose et à vous faire un sale coup dans le dos ensuite. Janies est le genre de personne à toujours défendre ses idées. Si elle est loyale envers les autres, elle l'est également envers elle-même. Un bon ( ou mauvais ) côté de son caractère, c'est qu'il en faut beaucoup pour la vexer. La vie de marginale lui a apprit à ne pas soucier de ce que pensent les autres et il faut vraiment la connaître bien pour savoir ou frapper. D'ailleurs, son indépendance est l'une des autres raisons qui fait que pas mal de gens ne la supportent pas ! Elle n'aime pas dépendre de quelqu'un et déteste que quelqu'un dépende d'elle. Ça en revient toujours à la même chose : aux larmes quand on se perd. & pour terminer, sachez qu'il en faudra beaucoup pour changer ce joli petit caractère car Janies est vraiment très peu influençable. Impossible d'espérer l'avoir dans son camp si, un jour ou un autre, elle a affirmé être contre ce que vous défendez.

J'aime le dessin. J'aime la musique. J'aime la photographie. J'aime les sorciers. J'aime la magie. J'aime les moldus. J'aime l'original. J'aime rire. J'aime la gymnastique acrobatique. J'aime l'odeur de l'herbe coupée. J'aime ne pas faire attention à ce que je dis. J'aime sourire. J'aime le week-end. J'aime écrire. J'aime aller à la piscine. J'aime mes amis. J'aime avoir un petit ami. J'aime lui dire que je l'aime. J'aime dormir. J'aime dire ce que je pense. J'aime les gens honnêtes. J'aime me perdre dans mes pensées. J'aime somnoler avec mon mp3 dans les oreilles. J'aime les vacances. J'aime l'hiver. J'aime l'été. J'aime les batailles de boules de neige. J'aime aller à la plage. J'aime avoir un fou rire incontrôlable qui me fait mal au ventre. J'aime Poudlard. J'aime les batailles d'eau. J'aime me réveiller la nuit et me dire que je peux encore dormir longtemps. J'aime pas les piqures de moustiques. J'aime pas le sport. J'aime pas rester immobile. J'aime pas les cours d'Histoire de la Magie. J'aime pas les cours tout court. J'aime pas les devoirs. J'aime pas les chiens. J'aime pas l'hypocrisie. J'aime pas les gens cons. J'aime pas les gens qui pensent être intelligents et qui ne le sont pas. J'aime pas faire les magazins. J'aime pas essayer des vêtements. J'aime pas les régimes. J'aime pas les gens autoritaires. J'aime pas qu'on parle en mon nom. J'aime pas les légumes. J'aime pas me réveiller le matin. J'aime pas les gens pas motivés. J'aime pas le hip-hop. J'aime pas les préjugés. J'aime pas la mode. J'aime pas les pimbêches. J'aime pas les tas de muscles. J'aime pas les gens antipathiques. J'aime pas les gens qui insistent. J'aime pas la méchanceté gratuite. J'aime pas les profs. J'aime pas les profiteurs. J'aime pas les gens soumis. J'aime pas l'uniforme de l'école. J'aime pas quand il fait froid. J'aime pas être en hauteur.

La famille de Janies se constitue essentiellement de son père, Joswan McConaughey, sorcier à la famille prestigieuse et au sang plus que pur et de sa mère, Ambre McBeth, vélane. La jeune femme, si elle n'a pas passé une enfance et une adolescente horrible, a déjà avoué qu'elle aurait préféré naître dans une famille plus pauvre, ou du moins modeste. En effet, ses parents, persuadés que Janies était la gamine la plus heureuse du monde, grâce aux cadeaux incroyables et hors de prix qu'ils lui achetaient, ne prenaient jamais la peine de parler de tout et de rien, comme le font souvent les parents avec leurs adolescents, ou plus simplement de l'écouter. C'est le gros inconvénient d'être un enfant de riche, d'après elle. Pas qu'elle était mécontente de pouvoir demander tout ce qui lui faisait envie à ses parents, avec la certitude qu'elle l'aurait dans les vingt-quatre heures, mais ça, n'importe qui aurait pu le faire, ses géniteurs n'ont jamais été des parents, à proprement parlé. D'ailleurs, Janies n'a jamais découvert s’ils n’avaient jamais réellement voulus être parents. Mais il y a de fortes chances que, s'étant unis pour sceller un arrangement, ce ne soit pas le cas. Autrement, Janies est enfant unique, bien qu'elle ait voulu avoir un frère, ou une sœur. Quant au reste, disons qu'elle n'a pas été très gâtée. Son père était fils unique et sa mère aussi. Et le seul grands-parents qui faisait un tant soi peu attention à elle était sa grand-mère maternelle, une vélane d'une beauté plus extraordinaire que n'importe quelle femme qu'elle n’a jamais vu.

« Non, Janies, pas de ça dans ma maison. » Voici une phrase que la jeune Janies Senna July McConaughey McBeth, de son nom complet, aura entendu un bon millier, un bon million, une véritable infinité de fois, depuis sa naissance, le dix-sept mai mille neuf cent quatre-vingt-six, dans un prestigieux hôpital de New York – ses parents étant partit aux États-Unis car Joswan McConaughey devait s'y rendre pour le travail, sur ordre du Ministère de la Magie – jusqu'à maintenant, seize ans. Sa mère semblait aimer répéter cette réplique inlassablement. Ou peut-être était-ce l'air étonné qui s'affichait sur le splendide visage surmonté d'une chevelure de cheveux bruns de sa petite fille qui la faisait fondre. Mais j'en doute fort, & Janies aussi. C'est bel et bien car tout ce que faisait la fillette, ou presque, n'était " pas admit dans la maison ". Par exemple, lorsqu'à six ans, elle a ramené chez elle un seau rempli de de coquillages qu'elle avait ramassé sur la plage, le jour où elle est allée chez sa grand-mère maternelle, qui vivait le long de la mer, sa mère leur a jeté un regard dédaigneux, lui a prit le seau des mains et l'a mit à la poubelle. « Non, Janies, pas de ça dans ma maison. » La rejeton McConaughey s'en est allée dans son jardin, s'est assise sur la balançoire et pleura doucement.

« Janies, viens espèce de peureuse ! » Janies, sept ans, secoua frénétiquement la tête, suppliant son père du regard de le laisser en bas. Le sorcier soupira, faisant remuer ses cheveux noirs et bouclés. Ce que cette gosse pouvait lui taper sur le système, parfois. Voilà presque une demi-heure qu'il la tirait par le bras pour l'emmener sur la Tour Eiffel. Mais elle refusait catégoriquement de venir. « Non, c'est trop haut, ça fait trop peur ! » Joswan McConaughey n'eut d'autre choix que de s'avancer, de saisir sa fille par le ventre et se la soulever. Celle-ci poussa des hurlements, se mit à pleurer et à battre des jambes et des bras dans tous les sens. « Nooooooon ! Je veux pas y alleeeeeer ! NOOOOOON ! Papa j'ai peuuuuur, c'est trop hauuuuut ! » Sur tout le chemin, la petite fille continua de brailler, sous le regard stupéfait des passants parisiens. « Janies, viens regarder le paysage, c'est magnifique. » Janies gémit et secoua la tête à nouveau. Elle était assit par terre, au milieu de la plus haute plateforme de la tour Eiffel, les jambes croisées et ramenées contre sa poitrine, les bras enroulés autour de ses genoux et son visage enfoui dans le tout. Ses joues étaient trempées de larmes de peur. Depuis qu'ils étaient arrivés, elle refusait de bouger et, surtout, de se lever pour aller admirer la vue qui la terrorisait. Elle avait depuis toujours la phobie du vide et de la hauteur – en gros, un vertige impressionnant – mais ses parents ne semblaient pas s'en être aperçu.

Janies, un jour où elle avait huit ans, était au restaurant avec ses parents. Une fois installés à une table, dans un coin de la pièce où ils ne pouvaient être dérangés, les McConaughey commandèrent chacun trois plats parmis les plus chers de ce restaurant de luxe. Janies, qui devait se mettre sur les genoux pour être à la bonne hauteur, se mit à se balancer de gauche à droite en chantant « lalalala laaalalala laaaaalalala lalalala ». Toute contente d'être de sortie, elle saisit son couteau dans la main gauche et sa fourchette dans la main droite et afficha un immense sourire. Joswan McConaughey se mit à dévisager ses doigts fins. « Janies, va te laver les mains avant que ton diner n'arriver, elles sont répugnantes. » Elle acquiesça joyeusement et sauta de sa chaise. Elle marcha jusqu'au couloir menant aux toilettes, dans le fond du restaurant, et passa la porte de celles réservés aux filles. Elle grimpa tant bien que mal sur l'évier, bien trop haut pour elle, et se savonna consciencieusement les mains avec le pousse-pousse. Elle sortit des toilettes et, dans le couloir, croisa un homme et une femme qui riaient. Elle les regarda passer. Ceux-ci sentirent son regard et s'arrêtèrent. Ils échangèrent un regard et l'homme s'accroupit devant lui. « Et bien, p'tite poupée, qu'est-ce que tu fais là, toute seule ? » Janies plissa le nez et rapprocha son visage, qui reflétait une intense réflexion, de celui de l'homme. « Dis, monsieur, pourquoi t'as qu'un sourcil ? » L'homme se recula et écarquilla les yeux avec stupéfaction, tandis que la femme, s'approchant, éclatait de rire. « Bien dit, petite ! Tu es une marrante, toi. Tiens. » Elle fourra sa main dans son sac et en ressortit, après quelques secondes de recherche, une sucette à l'emballage multicolore. Janies la prit en main en souriant. « Merci ! » Et elle retourna s'asseoir auprès de ses parents. Plus tard dans la soirée, dans le salon, Janies déballa sa sucette et la fourra goulument en bouche. Ambre McBeth, alertée par un bruit suspect de papier froissé, s'approcha d'elle par derrière et lui arracha la sucette. « Où as-tu eu ça ? » Janies bondit sur ses pieds et sauta sur place pour essayer d'attraper sa sucette que sa mère maintenant hors de portée. « C'est une madame et un monsieur avec un seul sourcil qui me l'a donnée ! » La vélane soupira, rejeta ses longs cheveux bruns en arrière et, d'un pas rapide, fila à la cuisine, où elle jeta la sucette à la poubelle. « Pas de ça dans ma maison, Janies. »

Lors de sa neuvième année, Janies connu sa première histoire d'amour. Il s'agissait d'un jeune garçon de son âge du nom de Zachary. Il était très mignon, avec ses boucles blondes, ses grands yeux verts et ses joues qui se teintaient de rouge dès que Janies lui souriait. Malheureusement, Zachary a déménagé à Liverpool, quelques mois plus tard, et elle ne l'a plus revu de sa vie. Ses parents étaient des amis sorciers de ceux de la petite brune, bien qu'elle ne se souvienne pas l'avoir jamais vu à Poudlard. Suite à la découverte de cet incroyable sentiment qu'est l'amour, Janies a eu, à de nombreuses reprises, le loisir de le ressentir à nouveau. A onze ans, treize ans, treize ans et demi, quatorze ans & quinze ans. Les copains moldus de Janies ont toujours été étonnés de l'intérêt que lui portaient les garçons. En même temps, elle ne pouvait leur dire que sa mère était une vélane – ils ne savent de toute façon pas ce que c'est. Une fois, alors qu'elle avait quatorze ans, Janies a proposé à son petit ami, Mathis, de venir passer l'après-midi chez elle. Enthousiaste d'enfin pouvoir visiter la mystérieuse et immense maison qui fait peur des McConaughey, Mathis a accepté. Lorsqu'ils eurent franchit le seuil, Ambre McBeth s'est approché à grands pas vifs, a embrassé sa fille sur le front pour la saluer puis s'est tourné vers son compagnon. Elle le dévisagea un instant puis lâcha, en tournant les talons et en retournant dans le living room : « Non, Janies, pas de ça dans ma maison. » Mathis n'a plus jamais adressé la parole à la jeune fille, après cela.

Le garçon se rapprocha encore de la fille qui sourit. « Je t'aime. » Comme seule réponse, la belle brune de quinze ans l'embrassa. Il – Esteban – posa ses mains sur les hanches de Janies, qui enroula ses bras autour de sa nuque. Ils échangèrent un long baiser que la jeune fille accompagna de la descente de ses doigts dans le col de son amoureux. Dans la chambre, le store de toile baisé plongeait le décor dans la demi-obscurité. Dans la chambre, le lit grinça.

Janies grogna en sentant la couverture s'envoler. Elle encercla son oreiller de ses bras, se tourna sur le ventre et plongea son visage dans son oreiller. « Lève-toi, où tu vas être en retard pour prendre le train ! » Les muscles de la jeune fille se délièrent et elle s'affaissa sur son lit. Soudain, elle se rendit compte qu'elle avait froid et elle sursauta. Elle se leva et s'étira longuement. Elle se traîna jusqu'à son armoire d'où elle sortit un jean & un tee-shirt noir à courtes manches, où était imprimée une image de Sid Vicious et sortit de sa chambre. En baillant, elle entra dans la salle de bain et tira le verrou. Elle alla allumer la douche, enleva son " pyjama " – lequel était seulement composé d'un tee-shirt Radiohead délavé et d'un vieux caleçon aux motifs Bart Simpson – qu'elle jeta dans un coin de la pièce et sauta sous l'eau chaude. Après s'être lavée, brossée les dents et habillée, elle retourna dans sa chambre et traîna sa valise jusque dans le hall d'entrée. Elle fourra le mp3 qu'elle emmenait à Poudlard – cela faisait depuis qu'elle était entré à l'école qu'elle tentait désespérément de le trafiquer afin de le faire marcher à l'école, sans succès – dans sa poche et s'installa à la table de la cuisine pour prendre son déjeuner. « Papa ne vient pas à la gare avec nous ? » Ambre McBeth hocha la tête, en réponse à la question, qui n'en était pas vraiment une. Lorsqu'elles eurent finit – à peu près en même temps – les deux McConaughey se levèrent et allèrent poser leurs assiettes dans la cuisine, où l'elfe de maison faisait le ménage. En silence, à onze heures moins cinq, la mère et la fille se rejoignirent dans le hall d'où elles transplanèrent – seulement Ambre McBeth, en fait, qui fit un transplanage d'escorte – pour arriver sur la gare. L'une après l'autre, elles traversèrent le passage pour se rendre voie neuf trois quarts. L'arrivée des deux vélanes ne passa pas inaperçu, car une bonne vingtaine de regards se tournèrent vers elles. « Bon, m'man, on se voit à Noël ? » Ambre McBeth hocha la tête, avec une pointe de mélancolie dans les yeux. Mine de rien, il y avait comme un vide chez eux, lorsque la fille partait à l'école. Elle s'approcha, l'embrassa sur le front, tourna les talons et grimpa dans le wagon en face d'elle, adressant un dernier sourire à sa mère.