ZTRW ; pour vous servir princesse.

_« chapitre un ; introduction »_

« Nom »
Rosenwald ; un nom, comme vous avez peut-être la présence d'esprit de la remarquer, étranger. En effet, d'origine allemande, le jeune homme a reçu un nom de famille typique de son pays.

« Prénoms »
Son premier prénom, Zeke, d'origine américaine, est en réalité le diminutif d'Ezekiel. C'est sa mère qui a trouvé cette appellation, car la défunte femme était, quant à elle, anglaise de pure souche. Quant à Tom, il s'agit d'un prénom très commun et retrouvé maintes et maintes fois dans le monde.

« Âge »
Le beau jeune homme est âgé de vingt-deux ans. Il a poussé son premier cris le trente-et-un aout, de l'année mille neuf cent quatre-vingt, dans un hôpital de Munich, ville où vivaient ses parents mais qu'il a déserté lorsqu'il fut en âge de vivre seul.

« Lieu de résidence »
Depuis environ deux ans, Zeke habite un appartement dans le centre-ville de Londres, ville qu'il a toujours rêvé de visiter. Pour la simple & bonne raison que c'est là que sa mère est née & a vécut. En plus, c'est plus facile, puisqu'il travaille à Poudlard, en Écosse.

« Origine sanguine »
Le père de Zeke a un sang pur & sa famille ne comporte presque que des sorciers. En revanche, sa mère est – était – une moldue et n'avait aucunement connaissance de l'univers de la magie, avant son mariage. Cela fait du jeune homme un sang-mêlé. Il le revendique d'ailleurs totalement.

« Patronus »
Zeke a eu beaucoup de mal a faire apparaître un patronus corporel. Mais il était tellement curieux de voir en quoi celui-ci se transformerait qu'il s'est beaucoup entraîné – c'est d'ailleurs la seule raison qui l'a poussé à essayer. À présent, son patronus prend la forme d'un condor.

« Baguette magique »
La baguette magique que Zeke a acheté à un fabricant allemand est composée d'un manche en bois de lierre, tandis que le reste provient d'une vigne. Elle mesure très exactement trente-deux centimètres pile et contient une larme de sirène.

« Animal de compagnie »
Zeke n'a pas vraiment d'animal de compagnie attitré. Il en a déjà eu, certes, mais en ce moment, pas. Pour envoyer ses lettres, il se contente d'utiliser les chouettes de l'école & il n'apprécie pas spécialement les chats ou les crapauds.

_« chapitre deux ; informations académiques »_

« Matière préférée »
Ne serait-il pas évident de répondre le vol ? Puisque c'est la matière qu'il enseigne ? Mais comme les élèves ne l'apprennent qu'en première année, on dira plutôt que Zeke aimait les Sortilèges.

« Matière détestée »
La Divination, sans hésitation ; Zeke a autant de troisième œil qu'un petit poids. Comme beaucoup d'autres insouciants, il avait choisit cette option en troisième année. Et comme beaucoup d'autres, il l'a bien vite regretté. Mais bon, c'était toujours une heure de dodo en plus.

« Résultats aux BUSE »

Métamorphose ; E.
Potions ; E.
Sortilèges ; O.
Botanique ; A.
DCFM ; E.
Histoire de la Magie ; P.
Divination ; T.
Astronomie ; E.
SCM ; A.

« Résultats aux ASPIC »

Métamorphose ; E.
Potions ; A.
Sortilèges ; O.
DCFM ; E.
Botanique ; A.

_« chapitre trois ; informations hors jeu »_

« Pseudo »
Lula.
« Âge »
14 ans.
« Comment avez-vous découvert le forum ? »
Par les admins. (:
« Que pensez-vous du forum ? »
Génial !
« Code du règlement »
Validé par Tharcisse.
« Fréquence de connexion »
Un jour sur deux.

_« chapitre quatre ; description physique & psychologique »_

« Description physique »
Description physique de Zeke... Très bien, allons-y alors ! De loin, avec son beau visage et sa carrure bien faite, il apparait que Zeke a tout du bonhomme superficiel et complètement idiot. Et bien non ! Tout d'abord, le plan de loin. Assez grand, il est plutôt fin et élancé. Il doit son corps bien entretenu au quidditch, sport qu'il pratique depuis toujours. Pas gros mais pas spécialement musclés à en déformer ses T-shirt non plus. Ses pectoraux et biceps sont néanmoins de taille respectable, pour un jeune homme en bonne santé, comme lui. Ce que l'on peut également voir, c'est ses mains, le plus souvent fourrées dans ses poches de son jean. Rapprochons-nous un peu, maintenant. Commentons son visage. Ledit visage est fin, assez pointu et très pâle. Il est orné par une chevelure blonde tirant sur le brun, mi longs et très fins. Ses cheveux sont particulièrement foufous et il les laisse toujours se mettre d'eux-même. A croire qu'il s'est disputé avec son peigne. Bref. Parfois, il se coupe la chevelure mais jamais bien court, ce qu'il n'aime pas. Ensuite, moins marquants, ses yeux d'une très belle couleur. Souvent les filles les aiment, ses yeux. Ses beaux yeux bleus. Ces mêmes yeux qui lui donnent un air mystérieux, de bad boy. Son nez, ensuite, est plutôt pointu, cela ne veut pas dire que c'est un nez de sorcière ! L'ensemble de tout ça le rend assez mignon, l'air un peu je m'enfoutiste et nonchalant. Question vêtements, Zeke n'est pas le genre d'homme à faire attention à ce qu'il porte. Un jean, un tee-shirt ou une chemise, des baskets de ville et le tour est joué.

« Particularités »
Aucune.

« Description psychologique »
Zeke est, comme beaucoup d'autres êtres humains, plutôt facile à cerner. Non pas qu'il affiche ses traits de caractère au grand public, mais il a ses propres réactions et n'hésite jamais une seule seconde à exposer son avis et ses convictions, du coup, il est assez facile de se faire une idée préconçue de lui. Le jeune homme est, comme dit plus haut, quelqu'un de très encré en ses croyances, ses habitudes et ses opinions. Il est très difficile à influencer et, lorsqu'il a mûrement réfléchit une décision, il est tout bonnement impossible de le convaincre de changer d'avis. Comme il est toujours persuadé d'avoir le bon avis, beaucoup de gens se sont mit en tête que le suivre était une bonne solution. Non pas qu'il soit un leader de nature, de choix ou bien même de nom, c'est simplement que lorsqu'il a une idée en tête, il fonce, et on a tendance à prendre ça pour de l'assurance inébranlable en lui-même. Zeke est un garçon très désintéressé. Je vous explique ; l'argent, la gloire, la célébrité, tout ça ne sont que des noms, pour lui. Ça ne l'attire pas. Beaucoup de gens vous diront la même chose et, le lendemain, auront fait une quelconque chose simplement parce qu'ils allaient devenir célèbre ou riche. Pas Zeke ; on peut être heureux en étant un inconnu, avec juste assez d'argent pour vivre de manière décente. Et la réciproque et aussi vraie ; ce n'est pas parce qu'on est connu et millionnaire qu'on est forcément heureux. Ce côté très terre à terre plait souvent à pas mal de monde. En effet, le garçon n'est pas du genre à rêver à l'impossible. Il a beau avoir l'esprit très ouvert, il trouve stupide d'espérer une chose dont on est sûr qu'elle n'arrivera jamais. Maintenant, chacun son avis. Autre point important du caractère de Zeke ; sa tolérance. Particulièrement attentionné, si on peut dire, il n'a aucuns, ou presque aucuns, préjugés. Toutes ces histoires de religion, de sang, de couleur, ne l'intéressent pas non plus. Un homme est un homme, et il estime que c'est à sa valeur qu'on doit le mesurer, et non au sang qui coule dans ses veines, ou au degré de bronzage de sa peau ! D'ailleurs, il n'hésite pas à le faire savoir ; ce sorcier est particulièrement franc. L'hypocrisie, il ne connait pas. Ou juste un petit peu. Il préfère tout dire franco plutôt de ruminer ses pensées sans oser le dire à la personne concernée, qui, pendant ce temps-là, s'imagine que tout le monde il est beau, il est gentil. Malgré ça, le blond est très doué dans l'art du mensonge. Seule son père est capable de déceler le vrai du faux, chez lui. Il arrive en un rien de temps à avoir l'air innocent, ou choqué, ou même triste.

Pour passer dans les qualités et défauts plus traditionnels, disons en premier que Zeke, malgré ses airs légèrement snob, de temps en temps, est quelqu'un de très ouvert, qui n'a pas peur d'aborder les gens. En revanche, s'il n'a aucune gêne à parler aux inconnus, il ne faut pas s'imaginer qu'il donne sa confiance à n'importe qui. Il ne donne son amitié qu'aux gens qu'il estime digne d'intérêt et confiance. Après, allez savoir ce que sont ses critères.. Lorsqu'il s'est définitivement attaché à quelqu'un, il devient – ça dépend quand même de la relation qu'il entretient avec la personne en question – très vite possessif. Pas vraiment jaloux ; juste possessif. Il a prit l'habitude d'obtenir ce qu'il voulait en ayant simplement à l'exiger et voir qu'un de ses proches prend un peu trop de liberté le frustre. Zeke est réellement quelqu'un de relax. Il déteste se mettre la pression, à lui et aux autres. Sympathique et souriant, il a la joute verbale facile et son ironie est bien connue, parmi ses connaissances. Gare à vous, néanmoins, si vous ne l'aimez pas. Un de ses plus gros défauts est, en effet, son tempérament colérique, qui le met souvent dans des situations très désagréables. Il se met assez rapidement en colère et, lorsque la moutarde lui ai montée au nez, les coups s'envoient d'eux-mêmes.

« Passions »
Zeke est tout simplement un passionné de quidditch, ce sport tant aimé chez les sorciers de tous âges. Il était capitaine de l'équipe de poufsouffle, lorsqu'il était au collège, & occupait le poste de poursuiveur. C'est de là que lui ai venue l'idée de rester à Poudlard pour y enseigner le vol, aux première année. Ce n'est pas réellement une passion, mais Zeke brille dans tout ce qui est études et dans toutes sortes de réflexions existentielles. Il est capable de déceler les pièges de toutes sortes de jeux d'adresse ou de situations où la logique prime. C'est son intelligence qui lui permet de parler presque sans problèmes le Français, l'Allemand, l'Anglais, le Japonais et l'Hébreux. Ensuite, même si ça peut paraître difficile à croire, Zeke est d'une souplesse, d'une discrétion incroyable. Il adore montrer ses capacités pour la gymnastique acrobatique et le kung-fu. C'est comme si il pratiquait les arts martiaux depuis longtemps avec qu'il n'a jamais prit de cours d'un quelconque art de combat. Il sait faire des pirouettes, virevolter et tout ce qui va avec. Il peut se déplacer très vite et pourtant sans un bruit.

« Plus grandes peurs »
Ce serait stupide de dire que Zeke n'a peur de rien ; on a toujours peur de quelque chose. Mais c'est vrai que même en cherchant bien, il n'a pas peur de grand chose. Ou en tout cas, de grand chose de matériel. Par exemple, Zeke est claustrophobe. Il est donc comblé par Poudlard, qui lui offre un terrain de quidditch immense et des couloirs particulièrement larges.

_« chapitre cinq ; famille & histoire »_

« Famille »
Zeke fait partie de ces gens dont la famille a été fissurée par la mort. Au départ, il n'avait déjà que ses parents, Alissia & Bertram Rosenwald, sa grand-mère maternelle, son oncle, Lukas Rosenwald et sa cousine, Andrea Rosenwald. Mais sa mère est morte peu après sa naissance, tuée par des sorciers idiots et sans moralité. Zeke n'a jamais su ce qui les avait poussé à agir ainsi. Peut-être juste parce que qu'elle était de sang moldu. Sa grand-mère, avec qui il n'avait jamais eu vraiment de relation très proche, l'a quitté également, lorsqu'il avait cinq ou six ans, de vieillesse. Et il y a quelques années, à la suite d'un regrettable accident, il s'est violemment disputé avec sa cousine à qui il n'a quasi plus jamais adressé la parole depuis, jusqu'à il y a quelques mois. Ils ont reprit peu à peu contact, ce qui fut plus facile, étant donné qu'Andrea est encore à Poudlard. Il a toujours été très proche de son père, de son oncle et de sa cousine. Andrea est aussi sa plus vieille et sa plus chère amie depuis toujours.

« Histoire »

ZEKE – « Papa, elle est où, maman ? »

Bertram Rosenwald soupira et regarda avec tendresse le petite garçon qui était assis sur ses genoux et qui le regardait de ses grands yeux clairs. Il se doutait que le moment arriverait un jour mais il n'avait pas le cœur à répondre. D'un geste qui paraissait machinal, il passa ses doigts dans les cheveux blond du petit garçon qui vint aussitôt se blottir dans ses bras.

PAPA – « Maman... Elle est très loin, très loin d'ici. Là-haut... »

Il dirigea son doigt vers le ciel qui se peignait de bleu foncé et tous deux levèrent les yeux vers les premières étoiles. Le petit garçon enfouit son visage dans le cou de son père, mit son pouce dans sa bouche et continua inlassablement de contempler le ciel.

ZEKE – « Maman est une étoile ? Alors elle nous regarde, tous les soirs ? »

Bertram sourit. Il avait beau n'avoir que cinq ans, le petit garçon lui faisait déjà tellement penser à sa mère. Il voyait dans ses grands yeux la même lumière qui le guidait. La même avidité d'avoir des réponses à toutes ses questions. Le même regard à la fois rêveur et mature. La même intelligence qui dépassait tout ce qu'il pouvait imaginer. Physiquement aussi, le petit garçon était son double, sexe mit à part. Ses cheveux blonds et fous encadraient un visage très pâle et fin, aux traits doux. Il avait la même façon de sourire, la même façon de froncer les sourcils, le même air serein qu'elle avait pendant qu'elle dormait et lorsqu'il pleurait, son visage se fermait de la même manière. Seule ses yeux étaient différents. Au lieu d'avoir des iris verts semblables à ceux de sa mère, il avait hérité de la couleur bleu clair de son père. Inutile de dire que Bertram avait toujours été très fier de cette ressemblance. Malgré le bonheur sans limite qu'il éprouvait chaque fois qu'il regardait son fils, il ne pouvait s'empêcher d'être nostalgique en repensant à son unique amour qui lui avait laissé, en cadeau d'adieu, le merveilleux petit blondinet qu'il tenait entre ses bras musclés.

Bertram, quant à lui, n'avait plus changé depuis bien longtemps. Il conservait les mêmes traits légèrement burinés mais aussi bienveillants et agréables. Les mêmes cheveux noirs qui, à la différence d'il y a quelques années, étaient plus longs. Le même bronzage qui persistait sur son visage sans qu'il ne sache pourquoi.

PAPA – « Oui, dit-il enfin. Maman est une étoile. Et elle veille sur toi, d'où elle est. Elle te regarde et fait en sorte que tout aille bien pour toi. Et n'oublie jamais que tu pourras toujours te tourner vers elle, lorsque tu te sentiras triste. Parce que maman, elle aime aider les gens. »

Comme si il avait ressentit la détresse de son père, le petit garçon redressa la tête, sans déserrer son étreinte et, approchant son visage de celui de son père, il l'observa quelques instants. Il cligna des yeux en voyant les gouttes d'eaux couler des yeux bleus – les mêmes que lui – de son père. Il avait beau être très jeune, il savait parfaitement bien que si sa mère était montée parmi les étoiles, c'est qu'elle ne reviendrait pas et que jamais il ne pourrait la voir. La serrer dans ses petits bras. Il savait que sa maman était morte et il savait que son père était triste. C'est pour ça qu'il se forçait de ne pas pleurer, lui aussi. Tout doucement, il s'approcha et déposa un baiser sur la joue bronzée de Bertram.

ZEKE – « Pourquoi tu pleus, papa ? »

Bertram adressa un sourire à son fils et d'un geste du bras, essuya ses larmes sur la manche de son pull. Il conaissait parfaitement les capacités intellectuelles supérieures à celles de biens d'autres enfants de son âge du petit garçon et, par conséquent, il était conscient qu'il savait que sa mère était morte. Il ne lui offrait ces métaphores simplement pour qu'il puisse conserver son esprit d'enfant et qu'il n'ai pas à grandir trop vite. D'une voix douce, il lui répondit :

PAPA – « Parce que maman me manque. »

Le petit garçon hocha la tête et retourna se pelotonner contre le torse de Bertram, se laissant bercer par sa respiration calme et régulière. Il ferma les yeux et serra entre ses doigts un pan du pull de son père, respirant son odeur apaisante. Il adorait son père, et il aimait aussi quand il le prenait en voyage avec lui. Parfois, il l'emmenait dans d'autres pays. Il retournait souvent dans sa ville natale, pour lui montrer les licornes dont il s'occupait, avant qu'il ne naisse. Il en profitait, souvent, pour donner un coup de mains à ses amis restés là-bas qui l'accueillait avec joie et qui étaient heureux de s'occuper de lui, qui s'intéressait à tout, pendant que Bertram travaillait.

Rapidement, le petit blond sentit son père sombrer dans le sommeil. Il ne s'en étonna pas. Lui aussi, après avoir pleurer, s'endormait pour que les rêves prennent la place de la tristesse. Il ne bougea pas, trop inquiet de réveiller son père. Après une dizaine de minutes à ajuster sa respiration sur le même rythme que celle de Bertram, il entendit la porte qui donnait sur le jardin s'ouvrir doucement et, précautionneusement, tourna la tête. Tonton Lukas, deux tasses à la main, les avait rejoints dans le jardin de la maison et avant qu'il n'ai put dire quoi que ce soit, il posa son index sur ses lèvres closes, lui intimant de cette façon de ne pas parler trop fort.

ZEKE – « Papa doit dormir pour qu'il ne soit plus triste en se réveillant. »
TONTON LUKAS – « Papa est triste ? »
ZEKE – « Oui. Parce que maman est devenue une étoile alors elle lui manque. »

Lukas fit un sourire hésitant à son petit neveu et jeta un regard triste à son frère. Il était tellement malheureux pour lui qu'il en aurait pleuré avec lui. Il appréciait beaucoup la mère défunte de son neveu et il savait à quel point son frère l'avait aimée et l'aimait encore aujourd'hui. Il s'avança jusqu'au petit blond pour lui tendre la tasse qu'il tenait dans sa main gauche et qui, au ravissement du petit garçon, contenait du chocolat chaud avant de lui ébouriffer familièrement les cheveux. Il recula et retourna jusqu'à la porte. Avant de rentrer dans la cuisine de la maison, il se retourna vers son neveu et désigna la tasse qu'il tenait toujours en main.

TONTON LUKAS – « Zeke, quand Bertram se réveillera, dis-lui qu'il y a une tasse de chocolat pour lui dans la cuisine. »

Zeke hocha joyeusement la tête et sourit.

ZEKE – « D'accord, tonton Lukas. »

ANDREA – « J'ai entendu dire que Killian était de mauvaise humeur, aujourd'hui. »

Zeke ne réagit pas. Il continua de marcher sur l'herbe sèche du parc, son sac en bandoulière frottant son jean au rythme de ses pas.

ANDREA – « Tu devrais faire attention.
ZEKE – « Attention ? Pourquoi je devrais faire attention ? » s'étonna-t-il, en tournant un visage aux traits déformé par un rictus méprisant vers son amie.

La fille qui se tenait à côté de lui le regardait de ses grands yeux ressortant sur sa peau blanche. Elle avait des cheveux bruns et malgré la douceur de ses traits, elle avait l'air malade. Elle était dotée d'une grande beauté nonchalante qui, apparemment, ne laissait pas les garçons indifférents, compte tenu des deux individus de sexe masculin qui la regardaient de loin, depuis la fenêtre d'une classe du lycée moldu devant lequel ils passaient.

ANDREA – « Tu sais bien qu'il n'a pas apprécié la façon dont tu l'as envoyé promené, la semaine dernière. »
ZEKE – « Ah oui, répondit-il, d'un air indifférent. Bof... Je n'ai pas peur de lui. »

La fille aux cheveux bruns éclata d'un rire sans joie qui intrigua son ami. Elle riait rarement ainsi, et la connaissant depuis toujours, il avait apprit maintenant que ce n'était pas vraiment bon signe.

ANDREA – « Je crois que tu devrais, dit-elle, fataliste. Je le connais depuis plus longtemps que toi et il en a aplatit des plus coriaces que toi. »
ZEKE – « Tu le penses vraiment, Andy ? » finit-il par demander, en s'arrêtant de marcher.
ANDREA – « Je pense qu'avec deux ans et beaucoup plus de muscles que toi, il serait fort possible qu'il prenne l'avantage » ironisa-t-elle.
ZEKE – « Ce n'est pas parce que cet abruti a vingt ans et qu'il a besoin de quatre gars derrière lui pour taper sur quelqu'un qu'il doit terroriser les autres. Et je te signale que je sais me défendre. »

Andrea, qui s'était arrêtée après lui, le regarda sans répondre et reprit sa marche, les yeux rivés vers le sol dallé. Zeke se mordit la lèvre et la regarda avec un regard à la fois affectueux et remplit de remords. Il aimait beaucoup Andrea, qui était à la fois sa cousine et sa meilleure amie – malgré les quatre ans d'écarts entre eux – et regretta immédiatement son ton agressif. Il se remit à avancer et se dépêcha de retourner à sa hauteur pour essayer de se rattraper.

ZEKE – « Et puis, si il essaye de me cogner dessus, j'ai toujours ma cousine pour lui faire les yeux doux pendant que je me tire ! »

Cette fois, ce fut Andrea qui s'arrêta et qui tourna les yeux yeux vers lui, l'air étonnée par les paroles de son cousin. Ils avaient beau se connaître depuis qu'ils étaient nés, elle arrivait encore à le surprendre. Il se regardèrent un instant et avec une synchronisation surprenante, éclatèrent de rire.

KILLIAN – « Et bien, tu m'as l'air de bien t'amuser, Rosenwald ? Tu pensais à la tête que tu aurais quand j'en aurais finit avec toi ? C'est vrai que ça devrait être très drôle ! »

Zeke & Andrea tournèrent tous deux la tête vers un garçon aux cheveux noirs coupés en brosse et au regard mauvais. Il avait au moins une tête de plus qu'eux – que Zeke, en tout cas – et ce dernier ne l'avait jamais vu aussi énervé. Il comprit alors pourquoi sa cousine lui avait conseillé de faire attention. Il se tourna pour être face à lui et lui lança un regard haineux. Avant qu'Andrea n'ai eu le temps de réagir, sachant parfaitement que Zeke avait des réactions parfois très imprévisibles, celui-ci lança :

ZEKE – « Tu crois qu'on a peur de toi, Killian ? Je pense que c'est toi qui devrait faire attention parce que au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, on est deux et tu es seul. »
KILLIAN – « Tu es qu'un gamin maigrichon ! s'exclama-t-il en crachant au sol. Tu n'arriverais pas à me faire plus mal qu'une piqure de moustique ! »
ZEKE – « Oh oui, c'est vrai que toi et tes pseudos-muscles, vous êtes tellement légers que vous n'aurez aucune peine à arriver jusqu'à moi. Mais maintenant que j'y pense, ça te ferait du bien. Je suis sûre que ta mère serait contente de voir que tu sais enfin ce que veut dire le mot diététique. »

Zeke s'était avancé et n'était à présent qu'à trois pas de Killian. Andrea, quant à elle, était toujours derrière son cousin et regardait les jeunes, sortant de leurs cours, arriver par petits groupes, se rassemblant autour d'eux, commentant avec enthousiasme la scène qui se passait sous leurs yeux. Jamais encore ils n'avaient vu dans leur école une baguare pareille. C'était l'élancé contre le trapu. L'intelligent contre le cancre. Le respecté contre le craint. Bien qu'aucun des deux cousins Rosenwald n'ai jamais été élève dans ce collège, ils trainaient souvent dans le coin & du coup, avaient déjà engagé la discussion avec les lycées. Il haussa les sourcils d'un air mauvais, lui lança un sourire provocateur, se retourna et marcha vers Andrea.

Killian grimaça en attendant la dernière phrase de Zeke. Il serra ses doigts en deux gros poings massifs et fit craquer sa nuque, sans pour autant montrer le moindre signe d'attaque envers le jeune garçon. Il sembla lors que quelque chose ai fait tilt dans sa tête car il sursauta légèrement et un sourire mauvais se peigna sur son visage.

KILLIAN – « A propos de ça... Où est ta mère, Rosenwald. Où est ta mère, Rosenwald ? Elle ne voulait pas de toi ? C'est ça ? Elle t'as abandonné ? Elle est morte ? »

Ce fut au tour de Zeke de sursauter. Il s'arrêtera, cligna des yeux, serra les poings et se retourna, son regard aux éclairs meurtriers lançant à Killian une promesse d'un destin peu brillant. Qui commençait tout de suite. Andrea, qui avait immédiatement anticipé la réaction de son cousin, avait crocheté son épaule et le tirait vers l'avant. Il se dégagea. Il se mit à courir, d'une rapidité et d'une fluidité impressionnante qu'il serait sûrement bien incapable de refaire plus tard, et une fois arrivée juste devant le garçon, il saisit son nez entre son pouce et son index et le tira brusquement en avant en le tordant sur le côté. Il sentit le sang jaillir de son membre cassé et se retira brusquement, portant ses mains sur son visage. Il leva les yeux vers Zeke qui avait le souffle rauque en le regardant et avec un cri de rage, se jeta sur lui. En lui tirant le bras, il le força a s'avancer vers lui et, se retrouvant dans une position où il ne pouvait plus s'échapper, Zeke se retrouva à la merci de Killian. Il lui saisit le bras gauche qu'il tira vers l'arrière, tout en gardant une de ses mains fermement placée dans son dos, afin qu'il ne puisse pas s'abaisser.

Zeke grimaca de douleur en sentant ses os hurler qu'on les libère. D'un violent coup de genoux, il fit percuter son os sur le point le plus sensible de l'anatomie du garçon pour se libérer. Ce qui marcha à la perfection. Il hurla de douleur et tomba à genoux. Zekz en profita pour se jeter sur lui. Il le martela de coup de poings, de coup de pieds. Dans les jambes, dans le dos, dans le ventre. Il pleurait de rage. Il voulait lui faire mal. C'était la seule chose qui comptait, à ce moment-là. Il se fichait des conséquences de ses actes, il se fichait de l'état dans lequel serait Killian après. Presque avec douceur, il saisit la tête du garçon entre ses mains et la frappa de toutes ses forces contre le sol.

Killian ne bougea plus et tomba dans l'inconscience. Il saigna de la bouche, du nez et le dernier coup que lui avait porter Zeke lui avait fait des égratignures sur le visage. Il tomba à genoux, les mains au sol, les yeux grands ouverts et la respiration saccadée. Il n'entendait pas les cris des gens autour de lui. Lorsqu'il redressa la tête, la seule chose qu'il vit, ce fut le regard de sa cousine, Andrea. Un mélange de dégout, d'incompréhension et de déception. Il comprit qu'elle lui en voudrait et il sentit de nouvelles larmes lui monter aux yeux. Brusquement, il se releva, regardant toujours Andrea dans les yeux. Son regard passa alors de son cousin à Killian, toujours inanimé sur le sol, qu'il savait inanimé pour toujours, à présent. Quand il réalisa qu'elle ne lui viendrait pas en aide, cette fois, il recula d'un pas. Puis encore un, avant de se retourner et de s'enfuir en courant.

ZEKE – « Papa, j'ai pris une décision. »

Bertram n'eut pas de réaction particulière mais, malgré ça, il avait sentit son cœur se serrer. Il conaissait assez son fils pour savoir ce qu'il allait lui annoncer. Pour savoir que ce qui c'était passé il y un an l'empêchait toujours de dormir. Pour savoir que, malgré qu'il assure qu'il allait bien, l'absence d'Andrea le brûlait encore de l'intérieur. Pour savoir qu'il s'apprêtait à le quitter. Pas définitivement mais longtemps. Bertram se leva du fauteuil face à la cheminée dans lequel il était installé et posa son livre sur la table basse. Il se retourna et, bien qu'il y soit préparé, ce qu'il vit lui pinça le cœur. Zeke, sa valise à ses côtés et sa veste dans la main, se tenait dans l'embrasure de la porte, le regard éteint et triste.
Bertram s'avança vers son fils et s'arrêta juste devant lui, lui laissant ainsi le plaisir – ou la déchirure – de s'expliquer.

ZEKE – « Écoute, papa, commença Zeke. Je sais que j'ai pas toujours été super cool, que j'ai fais de très mauvaises choses. (Pause.) Mais sache que je t'aime et que je t'aimerais toujours. Seulement... »
PAPA – « Tu as besoin de voir le monde, de reconstruire la partie de toi qui s'acharne à marcher à l'envers. »

Zeke acquiesça, les yeux lançant des appels de détresse mêlés à une demande de pardon. Bertram soupira mais adressa à la chair de sa chair un sourire entendu.

PAPA – « Je comprends. C'est pour les mêmes raisons que j'ai quitté Berlin quand tu étais encore un bébé. Pour venir ici, à Munich. »
ZEKE – « Je suis désolé » murmura Zeke.
PAPA – « Tu n'as pas à l'être, assura Bertram en serrant l'épaule de son fils qu'il avait emprisonné de sa main bronzée. Ta mère serait fière de toi. »

Zeke sourit à son père. Il avait toujours adoré son père et n'avait pas douté de sa réaction. Avec les vingt années passées à l'élever tout seul, il ne doutait plus de ses compétences à l'analyser, le déchiffrer, le connaître. Il faisait confiance à son père pour comprendre ses décisions, les respecter et les accepter. Il passa sa veste et saisit sa valise dans une main. Son père le suivit, lui proposa de l'accompagner jusqu'à la gare, il accepta.

Dans la voiture de Bertram – ils ne pouvaient arriver à la gare en transplanant, faute d'attirer trop l'attention – la conversation ne fut pas très meublée. Si d'habitude, l'homme et son fils étaient tout les deux doués pour parler aux gens, dans les circonstances, tout deux méditaient. Néanmoins, une question turlupinait la conscience de Bertram et il ne pu se retenir plus longtemps.

PAPA – « Tu comptes t'acheter un hibou ? »
ZEKE – « Oui, s'étonna Zeke. Pourquoi ? »
PAPA – « Donc tu restes joignable ?
ZEKE – « Eh bien, oui, je suppose que oui. »

Cela s'arrêta là. Plus un mot ne fut prononcé jusqu'à l'arrivée à la gare. Les yeux rivés vers l'enceinte du bâtiment, Zeke sortit de la voiture et s'empara de sa valise qu'il avait installé à l'arrière du véhicule. Les deux hommes s'avancèrent vers l'immense entrée de la gare de Munich et Bertram suivit son fils jusqu'au guichet.

ZEKE – « J'ai réservé un billet pour Paris, annonça Zeke à la femme assise derrière la vitre. Au nom de Zeke Rosenwald. »
FEMME – « Un instant, je vous prie. »

Bertram fut étonné. Il dévisagea son fils.

PAPA – « Paris ? »
ZEKE – « Pas Paris. Londres. »
PAPA – « Londres. Pourquoi cette ville ? »
ZEKE – « J'aimerais découvrir la ville où ma mère à grandit. »
FEMME – « Et voilà votre billet, monsieur » intervint la femme derrière le guichet en tendant à Zeke un morceau de papier.
ZEKE – « Merci, bonne journée. »

Zeke & Bertram s'éloignèrent pour laisser la place aux personnes derrière eux dans la file et, en silence, ils se dirigèrent vers le quai. Arrivés dans la file des personnes qui montaient lentement dans le train en direction de Paris, ils s'arrêtèrent et Bertram sourit à son fils. Ce dernier voulut pendre la parole, mais son père le devança avec un air narquois.

PAPA – « Pas un mot à Andrea avant qu'elle ne se pose de questions ? »
ZEKE – « Hm. Pas un mot à Lirah avant qu'elle ne se pose de questions. »

Bertram soupira et prit son fils dans se bras. Ils s'étreignirent et, quand Zeke eu briser leur étreinte, Bertram lui donna l'accolade, avant de reculer et de le regarder grimper dans le train. Il sourit. Le gamin ressemblait tellement à sa mère.

7 juillet 2000.
15 heures & dix-sept minutes.

Je reviens de chez mon oncle Bertram. Je n'en reviens pas. C'est tellement stupide, tellement impensable, tellement inattendu. Tellement déboussolant. Comment a-t-il pu faire ça ? Partir sans venir me voir avant ? Tonton Bertram m'a dit que ce cher cousin ne voulait qu'il m'en parle avant que je ne me pose de questions. Il cherche à tester mon amour – caché mais indéniable – pour lui, ou quoi ? Non mais quelle idée de partir pour Londres sans m'en parler ? Sans venir me dire au revoir ? D'un côté, je l'ai cherché. Je comprends qu'il ne m'ai rien dit. Il ne me dit plus rien depuis un ans. Et c'est entièrement ma faute. Je l'ai laissé tomber quand il avait le plus besoin de moi. Je suis la pire amie qui soit. Je comprends qu'il veuille s'éloigner de moi. De tout ce qu'il a connu.

Mais je le connais et je sais que tout comme moi, il ne peut pas supporter que des non-dits entravent sa route. C'est pour ça que je dès que j'ai su où il était, depuis trois jours, je me suis précipitée sur mon hibou et, mon oncle m'ayant assuré qu'il était joignable, je lui envoyé une lettre. J'ai du m'y prendre plusieurs fois avant de trouver les mots qui convenaient.